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rominet

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  1. Euh oui sauf que pour une raison inconnue, mon logiciel de capture d'écran (Grabclipsave) ne réussit plus à prendre des screens du jeu (ça me "capture" mon écran de bureau, de façon très partielle en plus!!). Donc bon ..., j'ai un souci.
  2. Hello tout le monde, j'espère que vous allez tous bien parce que ... euh ... enfin bon, vous avez compris, quoi! Bon, je fais un test avec l'hébergeur d'image du forum pour voir si ça marche (reprise du post précédent dont les images avaient disparu très vite). Eté 561 (-192 av JC) Les légions d'Ibérie fêtent le solstice d'été dans la joie et la bonne humeur. Les offensives romaines contre Carthage sont normalement terminées et la 10ième Légion ne va pas tarder à recevoir sa feuille de route pour l'Italie et la Gaule Cisalpine. Le sénat a été quelque peu contrarié par l'offensive romaine de printemps décidée par Kaeso Maxentius. Même s'il s'agit d'une attaque limitée, il ne faudrait pas qu'elle déséquilibre le rapport des forces en faveur des Celtibères. Cependant, le retentissement à travers la Méditerranée de la victoire romaine d'Ecija sur le chef de Carthage en personne et le caractère héroïque du comportement des 2 consuls romains durant la bataille éclipse tout. Lucius Claudius, en particulier, attire tous les regards et les superlatifs. Relativement méprisé par une majorité de sénateurs pour son caractère un peu rustre et ses origines plébéiennes, Lucius cristallise l'admiration des légionnaires et même le peuple s'identifie à lui. Déjà des milliers de commandes affluent dans les ateliers de sculptures pour représenter le général romain. Après Amulius Maxentius que le temps commence lentement à faire oublier, Lucius Claudius incarne le nouveau champion de Rome, à la fois général invaincu sur le champ de bataille et combattant valeureux parmi ses hommes. A 63 ans, Lucius Claudius savoure ces moments, il sait bien que ses jours sont comptés. Pendant que les festivités se déroulent tranquillement dans la chaleur estivale d'Ibérie, une cérémonie de passation de pouvoir a lieu: le consul Kaeso Maxentius qui a presque atteint la soixantaine maintenant, laisse le commandement de la 6ième Légion au jeune général Servius Vinicianus, fils du commandant actuel de la 8ième Légion qui vient juste de combattre en Paionia. Kaeso Maxentius demeure toutefois le chef de l'armée romaine d'Ibérie et reste en fonction au sein de son ancienne légion. Très loin de là, une autre passation de pouvoir se produit: le général Vibius Maxentius devient le nouveau commandant de la 12ième Légion stationnée en Illyria à la place du consul Herennius Delmeticus qui n'a pas eu beaucoup l'occasion de se distinguer durant sa carrière tellement ce secteur est calme. Quelques barbares du nord ou macédoniens de temps en temps, rien de plus. Herennius Delmeticus rejoint la Gaule-Cisalpine et intègre la 4ième Légion du chef de Rome. En mer, surprise! Les flottes carthaginoises ont disparu et les escadres romaines des amiraux Décimus et Numerius descendent jusqu'en Sicilia sans rien rencontrer ou presque. Mais où est donc passée la flotte de Carthage?
  3. Je suis un gros chat furtif. Sinon, arf, suis dégouté: dernier post de mars dernier et les images ont déjà disparu alors que celles plus anciennes sont tjs là. Des avis sur un bon hébergeur d'images? Parce que là, c'est pas encourageant de continuer.
  4. Eté 561 (-192 av JC) Les légions d'Ibérie fêtent le solstice d'été dans la joie et la bonne humeur. Les offensives romaines contre Carthage sont normalement terminées et la 10ième Légion ne va pas tarder à recevoir sa feuille de route pour l'Italie et la Gaule Cisalpine. Le sénat a été quelque peu contrarié par l'offensive romaine de printemps décidée par Kaeso Maxentius. Même s'il s'agit d'une attaque limitée, il ne faudrait pas qu'elle déséquilibre le rapport des forces en faveur des Celtibères. Cependant, le retentissement à travers la Méditerranée de la victoire romaine d'Ecija sur le chef de Carthage en personne et le caractère héroïque du comportement des 2 consuls romains durant la bataille éclipse tout. Lucius Claudius, en particulier, attire tous les regards et les superlatifs. Relativement méprisé par une majorité de sénateurs pour son caractère un peu rustre et ses origines plébéennes, Lucius cristallise l'admiration des légionnaires et même le peuple s'identifie à lui. Déjà des milliers de commandes affluent dans les ateliers de scultures pour représenter le général romain. Après Amulius Maxentius que le temps commence lentement à faire oublier, Lucius Claudius incarne le nouveau champion de Rome, à la fois général invaincu sur le champ de bataille et combattant valeureux parmi ses hommes. A 63 ans, Lucius Claudius savoure ces moments, il sait bien que ses jours sont comptés. Pendant que les festivités se déroulent tranquillement dans la chaleur estivale d'Ibérie, une cérémonie de passation de pouvoir a lieu: le consul Kaeso Maxentius qui a presque atteint la soixantaine maintenant, laisse le commandement de la 6ième Légion au jeune général Servius Vinicianus, fils du commandant actuel de la 8ième Légion qui vient juste de combattre en Paionia. Kaeso Maxentius demeure toutefois le chef de l'armée romaine d'Ibérie et reste en fonction au sein de son ancienne légion. Très loin de là, une autre passation de pouvoir se produit: le général Vibius Maxentius devient le nouveau commandant de la 12ième Légion stationnée en Illyria à la place du consul Herennius Delmeticus qui n'a pas eu beaucoup l'occasion de se distinguer durant sa carrière tellement ce secteur est calme. Quelques barbares du nord ou macédoniens de temps en temps, rien de plus. Herennius Delmeticus rejoint la Gaule-Cisalpine et intègre la 4ième Légion du chef de Rome. En mer, surprise! Les flottes carthaginoises ont disparu et les escadres romaines des amiraux Décimus et Numerius descendent jusqu'en Sicilia sans rien rencontrer ou presque. Mais où est donc passée la flotte de Carthage? Bonjour à tous!! Non, non, Lucius Claudius n'est pas encore tout à fait mort.
  5. Salut non, ce n'est pas un arrêt définitif mais une longue pause on va dire. J'ai moins de temps pour les jeux informatique qu'avant (je me suis remis aux wargames carton-petits pions). Il reste encore quelques années à publier sur cette partie avant que je sois obligé de reprendre la partie si je veux continuer. Il y aura donc encore des publications mais assez espacées ds le temps: Lucius Claudius n'est pas encore mort!!! Merci de votre intérêt.
  6. Printemps 561 (-192 av JC) La grande bataille d'Ecija (suite) ou Lucius Claudius, le héros légendaire Bien à contre-coeur, Lucius a dû interrompre sa poursuite des archers phéniciens et rentre au pas vers son armée. L'armée du chef carthaginois avance lentement mais surement vers la 10ième Légion amoindrie. Pendant ce temps, Hérius Cludius s'active à réorganiser sa légion et surtout à la laisser se reposer; en effet, la plupart de ses unités sont épuisées par la première bataille. En ordre, les cohortes reprennent leur position et font halte. Soudain, des traits tombent à nouveau sur la légion. Lucius peste: "Ce sont les phéniciens qui se sont rétablis, j'aurais dû les massacrer jusqu'au dernier!!" Il est prêt à se relancer contre eux lorsque son fils l'arrête: "Non, n'y vas pas, tes cavaliers sont hors d'haleine, les renforts ennemis ne sont pas loin des archers et ça n'en vaut pas la peine, ils ne doivent plus avoir beaucoup de munitions maintenant!" Lucius se range à l'avis d'Hérius mais il se promet intérieurement de ne plus se laisser aller à une telle faiblesse. Pendant ce temps, les phéniciens arrosent la légion. L'avis de Hérius s'avère finalement assez juste. Les traits des carthaginois ne font pas trop mal, ils sont épuisés eux aussi. Plus loin, le comportement de l'armée de renfort est étrange. Au lieu d'avancer vers la légion, les carthaginois se séparent en 2 groupes et s'installent dans les bois, à droite et à gauche. Au début, Hérius est plutôt satisfait, son armée se repose et sera de nouveau prête au combat. Puis au bout d'un certain temps, Hérius se dit qu'il va falloir aller les chercher. "Ok, Rusucu... bidule machin chouette de mes 2, je viens te bosser les fesses" pense Hérius intérieusement tout en donnant l'ordre de marche en avant. "Signa Inferre!!" La légion s'avance au pas. Les phéniciens, munitions épuisées, ne sont plus loin. Hérius se détache alors du reste de ses troupes, leur fonce dessus et les met en déroute ... définitivement cette fois. Puis Hérius fait accélérer le pas. L'aile droite romaine se détache de l'aile gauche et s'enfonce dans les bois à la recherche d'un des 2 groupes de carthaginois tandis que les crétois ont repris leurs tirs incendiaires. La bataille reprend alors à un rythme accéléré. L'aile droite romaine s'enfonce dans les bois puis en ressort, partiellement du moins. Tandis que l'aile gauche romaine se met en position défensive face au second groupe de carthaginois mal identifié, l'aile droite est au combat. La garde consulaire du sénateur Numérius et la 8ième cohorte républicaine lutte contre des Caetrati et des infanteries du désert en plein bois. Plus à droite, Hérius arrive pour soutenir ses Hastati contre des numides. C'est alors que la garde montée du Bathyaes Rucusuru qui avait complètement échappé à la vigilance des 2 consuls romains sort d'un autre bois et surprend tout le monde. 125 cavaliers d'élite foncent en plein sur le sénateur Numérius et ses hommes. Lucius hurle à Numérius de se mettre à l'abri mais c'est trop tard. Les cavaliers de Rucusuru s'enfoncent dans le bois et submergent rapidement la garde rapprochée de Numérius: le sénateur fait partie des premières victimes. En quelques dizaines de secondes, la garde des Consularii est quasiment anéantie et à 2 doigts de décrocher. Lucius qui est tout proche tempête pour rameuter à lui tout ce qu'il peut et lance en premier les auxiliaires barbares. La cavalerie de Rucusuru submerge tout Tout à droite, Hérius et ses troupes sont en train de l'emporter dans les combats en dehors du bois mais Hérius qui vient toutefois d'être blessé à nouveau ne se rend alors absolument pas compte de la situation dramatique que vivent les troupes de son père à pourtant seulement quelques dizaines de mètres de là. Lucius le sent bien, ses auxiliaires et ses légionnaires vont lâcher. Au loin, l'aile gauche romaine envoie un groupe d'Hastati et les Triarii à la rescousse mais ils sont bien loin. Lucius appelle à lui ce qui lui reste: les illyriens puis pour soutenir le moral de ses troupes, se lance lui même dans la bataille avec une trentaine de cavaliers seulement. Le combat dans les bois est épique; Lucius force l'admiration de ses soldats en combattant comme un forcené qui jure et encourage ses subordonnés. Sous son impulsion, les romains s'entêtent et tiennent bon. Puis les illyriens s'engagent à leur tour et stabilisent quelque peu la situation. Les illyriens, fidèles à leur réputation et avec leur grande lance, s'avèrent rapidement assez meurtriers pour les cavaliers du chef carthaginois. Ce dernier est d'ailleurs tué dans les combats sur son flanc gauche. Cependant, la situation demeure très délicate pour les romains. La totalité des gardes consulaires a été éliminé; Lucius combat maintenant au milieu de ses légionnaires alors qu'il ne lui reste que 8 gardes du corps; il est d'ailleurs blessé à plusieurs reprises mais ne cède pas. C'est alors que les Hastati et les Triarii détachés de l'aile gauche de la légion entrent en jeu en prenant le groupe ennemi de flanc et par derrière. La panique commence à s'emparer des carthaginois. La cavalerie du défunt Rucusuru tente de s'échapper mais en est empêchée par les Triarii. La panique vire rapidement à la débandade, la situation s'est brutalement retournée, Lucius l'a emporté de justesse et poursuit les carthaginois avec ses troupes en furie. Seuls les Triarii doivent combattre encore contre les restes de la garde montée mais celle-ci est épuisée et ne tardera plus à résister. L'attention se porte alors de l'autre coté où l'aile gauche romaine est sortie de sa léthargie et se lance sur le reste de l'armée carthaginoise. Les combats ont lieu à la lisière du bois et sont assez soutenus. Cela dit, même si certaines troupes carthaginoises continuent à se battre vaillamment, le cœur n'y est plus. Lucius et ses quelques gardes, suivi de peu par Hérius arrivent sur les arrières et commencent à harceler l'ennemi. Déjà quelques numides sont en déroute; d'autres tentent de s'échapper avec quelques soldats du désert, sous les tirs des auxiliaires grecs. Pour Lucius, il n'en est pas question, pas un carthaginois ne doit s'échapper vivant de cette bataille. Lucius semble bientôt pris d'une sorte de folie furieuse. Il se lance avec ses 2 gardes restants, rattrape un groupe d'une centaine de numides et les attaque pour les ralentir en attendant l'arrivée de Hérius qui arrive à toute vitesse. Ses 2 derniers gardes périssent sous ses yeux mais Lucius bataille de toutes ses forces quand Hérius et sa garde rentre dans le tas et emporte l'unité ennemie. Au loin, les dernieres troupes puniques encore en combat sont à 2 doigts de craquer, la bataille est enfin remportée. Mais pas pour Lucius qui en veut plus! Un groupe d'Hastati en train de poursuivre une des dernières troupes ennemies voit alors avec stupéfaction le consul Lucius Claudius se lancer absolument seul (!!!) sur des soldats du désert en fuite. La scène est si surréaliste que les soldats poussent des hourras d'enthousiasme. Et l'incroyable se produit!! Les soldats ennemis sont si éreintées qu'ils ne réalisent même pas qu'il ne sont engagés que par un seul cavalier et déroutent. Lucius, déterminé comme jamais, peut alors les massacrer à tour de bras sous les acclamations des légionnaires. Un coup par ci, un coup par là!! "TENEZ, CA, C'EST POUR LES ARCHERS QUE J'AI LAISSE FILER TOUT A L'HEURE, BANDES DE MACAQUES DES ÎLES CAÏMAN!!" Pas un seul carthaginois ne s'en sort. "VOILA COMMENT JE TRAITE LES ENNEMIS DES ROMAINS!!!" plastronne Lucius Claudius, couvert de poussière et sous les acclamations de ses soldats. Mais Lucius est dans un état exstatique. Il repère non loin de là un groupe de tirailleurs oscans poursuivants d'autres carthaginois en fuite, il y galope aussitôt. Un nouveau massacre a lieu, Lucius en est le principal artisan. Ses soldats ont à peine le temps de l'acclamer que Lucius repart en avant. Un dernier groupe de soldats du désert tente de s'échapper mais pour leur plus grand malheur, Lucius les a repéré. "VENEZ ICI, TAS DE FEMMES VOILEES, J'AI UN CADEAU POUR VOUS!!!" "ET TIENS, PREND CA, TOI, TU L'AS MERITE!!" "BEN QUOI?? JE VOUS FAIS PEUR?, TAS DE MAUVIETTES DU DESERT DES CARAIBES!!!!!" "BON ALLEZ!! MON CHEVAL ME DIT QUE VOUS PUEZ TROP, ON VOUS LAISSE ET BON BAISER DE ROME!!!" Quelques instants plus tard, Lucius, tout fourbu mais heureux retrouve son fils. "Ah Hérius, je ne me suis jamais autant amusé qu'aujourd'hui! Là haut, Décius doit être fier de moi!!" Et c'est ainsi que Lucius Claudius entra dans la légende éternelle des héros de Rome. Commentaires: la bataille en elle-même n'est pas extraordinaire. J'ai connu pire. Certes, les carthaginois sont nombreux mais il s'agit quand même de troupes assez anciennes, probablement venant d'Afrique et qui ont mis plusieurs années à venir jusqu'en Baetica. Carthage produit actuellement des troupes de bien meilleure qualité. Certes, il y a eu 2 points chauds: au début quand la légion se faisait cribler de javelots et de flèches et que je ne pouvais pas vraiment riposter. Les pertes ont été très sérieuses à ce moment là. Et bien sûr, quand durant la seconde manche, la cavalerie de Rusucuru a chargé. L'intervention de Lucius a été déterminante. Non, ce qui fut original dans cette bataille, c'est surtout le niveau d'engagement de mes 2 généraux. Hérius a participé à de nombreux combats et a été blessé à plusieurs reprises. Le voilà d'ailleurs plus solide qu'avant, avec de nombreuses cicatrices. J'ai pris de gros risques avec lui et il s'en sort renforcé, c'est super. Cela dit, le clou du spectacle, c'est Lucius. Une énorme prise de risque tout le long de la bataille, tous ses gardes tués et il s'en sort, ce con là!! Je n'ai jamais vu un cavalier seul mettre en déroute une troupe ennemie certes fatiguée et sachant la bataille perdue mais quand même. C'est énorme! Décidément, ce Lucius Claudius aura marqué cette partie de Rome Total War, il restera au panthéon des meilleurs généraux que j'ai jamais eu dans ce jeu. Bref, une bataille épique et glorieuse pour les 2 consuls romains.
  7. Printemps 561 (-192 av JC) Hérius Claudius n'est pas mécontent d'aller à la bataille: voilà maintenant 12 ans que la 10ième Légion a débarqué en Ibérie et elle n'a pas une seule bataille à son actif. Sur les conseils du chef de la 3ième Légion, Hérius a décidé d'attaquer par le sud-ouest. En effet, Décius Maxentius qui a combattu à Ecija il y a 2 ans l'a prévenu que le terrain était accidenté et qu'une approche par le nord-ouest était peu conseillée. Arrivé sur place, Hérius constate la justesse de cet avis; la légion devrait combattre dans des conditions acceptables. L'armée carthaginoise approche. Hérius se tourne alors vers son père. "Tu a l'air triste?" "Je pense à mon ancien premier tribun Décius Plancus, c'est la première fois que je vais combattre sans lui, ça me fait bizarre!" "Je comprends. Alors dédions cette bataille à Décius, d'accord?" Lucius retrouve soudainement sa fougue: "Tu as raison, pour Décius, pour Rome et pour la gloire, Bathyaes machin chose va voir de quel bois on se chauffe!!!" La grande bataille d'Ecija Forces en présence: 10ième Légion romaine 1er corps carthaginoise Corps de Bathyaes Rusucuru Les 2 armées se rapprochent l'une de l'autre, les infanteries légères en avant. Les ailes carthaginoises sont tenues par d'importants contingents de cavalerie Bela ou Caballeria Bela, il va falloir faire attention. Les choses sérieuses commencent rapidement: les oscans sont pris sous le feu des archers phéniciens. Puis une cavalerie Bela, suivie de près par des Caetrati, surprend tout le monde en sortant soudainement du bois à droite et charge les oscans. Hérius s'en rend compte juste à temps, ordonne aux oscans de se replier et lance ses auxiliaires barbares en contre. La charge de la Bela est stoppée. Dans le même temps, une autre Bela cavalerie charge en plein centre et est rapidement secondée par une Caballeria Bela. Hérius lance les Samnites mais est obligé de replier ses Vélites qui ne pourront donc jouer leur rôle habituel. A droite, la Bela cavalerie rompt le combat. Les auxiliaires barbares poursuivent quelques instants mais le centurion de l'unité les rappelle immédiatement car l'infanterie ennemie est toute proche. C'est alors que commence un intense pilonnage des troupes romaines par les javeliniers numides. Les premières volées font très mal aux piquiers en train de se replier. La bataille des javelots a commencé. Bien à l'abri derrière leurs forces principales, les numides font pleuvoir une pluie de projectiles sur les romains qui, pour l'instant, ne peuvent répliquer qu'avec leurs archers crétois. A droite, une Caballeria Bela tente de contourner le champ de bataille et de prendre la légion à revers. Hérius y envoie les Triarii. De manière plus frontale, la phalange se rapproche progressivement de la ligne romaine tandis qu'à droite, une infanterie du désert charge les auxiliaires italiens. En plein centre, les Samnites sont écrasés par la puissance des 2 cavaleries carthaginoises, bientôt aidées par un groupe de Caetrati. Hérius qui veut préserver ses légionnaires le plus longtemps possible maintient les Samnites seuls au contact mais il sent qu'ils vont céder et ordonne aux Princeps de lancer leurs pilums par dessus le combat avant qu'il ne soit trop tard. Derrière la ligne romaine, Lucius commence à s'impatienter. "Tu vas les laisser nous pilonner comme ça encore longtemps?" envoie-t-il à son fils. Hérius ne répond pas, il est aussi agacé que son père mais préfère encore attendre. Les Samnites font ce qu'ils peuvent mais ils sont dépassés par la Caballeria Bela et les Caetrati. A leur droite, la phalange carthaginoise n'est plus très loin. Les traits des archers phéniciens s'ajoutent aux javelots des numides. Les Samnites sont à 2 doigts de céder, leurs pertes sont terribles. Hérius discerne alors une possibilité, une petite brèche à leur gauche. "ALORS!!!?" tempête son père juste à coté. Soudain, 2 cavaliers de la garde d'Hérius s'écroulent sur le sol: ils ont été touchés par des flèches phéniciennes. "OK, on y va" lance Hérius. Les 2 cavaleries s'ébranlent vers la gauche, Lucius est en tête avec la ferme intention de pulvériser les numides. Hérius suit son père tout en lançant les auxiliaires grecs contre une autre Caballeria Bela à gauche de façon à flanquer le mouvement des 2 cavaleries et aussi la 3ième cohorte d'Hastati en soutien. Les Samnites ont dérouté, Hérius lance les 4ième et 5ième cohorte de Princeps dans la bataille. Puis avec ses gardes, il fonce vers un groupe de numides qui fuit à travers les bois. Lucius a été retardé: pris en combat avec ses auxiliaires grecs par un retour de la Caballeria Bela, il s'attarde un instant à donner des coups de glaive dans le tas, encourage ses soldats à coups de: "BUTEZ LES TOUS, CE SONT DES MAUVIETTES!!!!" mais voyant son fils le dépasser, il se désengage et repart à la charge. Lucius en grande forme combat les cavaliers carthaginois puis rompt pour soutenir son fils qui l'a dépassé Sur les arrières carthaginois, Hérius a poursuivi un groupe de javeliniers numides mais ceux-ci se sont repliés dans un bois avec une telle célérité que Hérius, qui commence à s'éloigner sérieusement de son armée hésite un peu. Les numides profitent alors de cette halte pour cribler la garde de Hérius et tuer une quinzaine de cavaliers. Hérius, fou de rage, recharge alors sur eux. Les numides sont rattrapés dans le bois et Hérius doit batailler ferme contre eux. Pendant ce temps, très loin de là, de l'autre coté à droite, les italiens aux prises avec plusieurs unités ennemies ont été affligés de pilums et de javelots et sont au bord de la déroute. Le sénateur Numérius prend alors les choses en main et lance sa garde personnelle en soutien des italiens chancellants. L'intervention des Consularii sur leur flanc gauche rassure les italiens qui tiennent bon malgré de lourdes pertes. A l'autre extrême, la 3ième cohorte Hastati qui couvre le flanc droit des 2 cavaleries de Lucius et Hérius, est en plein combat contre plusieurs unités dont la Caballeria Bela du centre. Plus loin, Hérius s'en sort mal contre les numides quand Lucius et ses gardes arrivent enfin et chargent dans le tas. La décision est enfin emportée, Hérius a été blessé mais ça ira. Aussitôt, père et fils se concertent: il faut faire taire ces maudits archers qui pilonnent la légion depuis le début de la bataille. Hérius ira les attaquer tandis que Lucius chargera dans le dos les troupes qui combattent la 3ième cohorte Hastati et tentera d'emporter la décision à la gauche de la légion. Vite, au galop, la Caballeria Bela de l'aile droite carthaginoise a échappé aux grecs et fonce sur Lucius et Hérius. Heureusement, elle est épuisée et incapable de rattraper les cavaleries romaines en meilleure forme. La bataille est générale. Au centre, les légionnaires de la république ont bloqué les phalanges puniques. Juste à leur gauche, un dur combat d'infanterie avec les Princeps tourne progressivement à l'avantage des romains mais la 5ième cohorte de Princeps a de nombreuses pertes. Quant à la 3ième cohorte Hastati, elle est un peu isolée et a fort à faire avec ces Caetrati, et autres numides et Thureophoroi qui l'environnent. Par contre, la Caballeria Bela du général ennemi qui zigzague au centre de son armée est fortement réduite maintenant. L'armée carthaginoise commence alors à craquer, en particulier à droite; le pressing des Princeps l'a emporté. De plus, la 1ière cohorte de réserve d'Hastati vient d'entrer en jeu ce qui commence à faire beaucoup pour l'ennemi. De l'autre coté, à droite, même topo. Les Consularii et la 8ième cohorte l'emportent également. Seuls les italiens doivent continuer à batailler. C'est alors que Lucius qui arrive comme un fou percute de plein fouet les numides aux prises avec la 3ième cohorte. Les 2 ailes carthaginoises sont enfoncées: l'aile droite par déroute, l'aile gauche par déroute et également repli volontaire de quelques unités ennemies. Ce qui expose gravement la phalange punique se trouvant au centre. Plus loin derrière, Hérius est sur le point de rattraper les archers phéniciens dans les bois quand ces derniers se retournent contre le consul romain. Le combat est rude à nouveau pour Hérius qui se trouve à plusieurs reprises entouré d'ennemis. Il est à nouveau blessé et se trouve une seconde fois en danger quand tel Zorro sur son cheval au galop, Lucius, arrive à toute vitesse et emporte la décision. Hérius salue son père, le laisse effectuer la poursuite et repart vers ses troupes pour tenter d'arrêter les troupes ennemies qui se replient face à son aile droite. Au centre de la bataille, les Vélites et les oscans (enfin, ce qu'il en reste) passent derrière les phalanges carthaginois et leurs balancent tout ce qu'ils ont dans le dos. Ces dernieres, totalement encerclées maintenant, ne vont pas tarder à dérouter. Le consul Hérius Claudius, qui, décidément, montre qu'il en a autant que son père, est de retour et percute violemment un groupe de Caetrati qui tente de tenir face à la 8ième cohorte républicaine et aux Consularii du sénateur Numérius. La bataille est alors presque remportée. Il reste un groupe de Caballeria Bela qui est vite mis en déroute. Au loin, dans les bois, seul Lucius est encore véritablement actif dans la poursuite des archers phéniciens. Mais il doit bientôt stopper: l'armée de renfort de Rucusuru est en approche. Elle a bien fait de ne pas arriver plus tôt!! (à suivre)
  8. 14 décembre 1942 (T61): au Maroc, grosse surprise et gros soulagement: les Panzers SS ont disparu et les italiens refluent également. Ils ont probablement été impressionnés par notre dispositif défensif. Seul le CV US à Gibraltar a été attaqué par les bombardiers allemands à grand rayon d'action mais sans subir de pertes. Bien évidemment, aucune poursuite n'est lancée, tout juste un petit ajustement dans les montagnes de l'Atlas. Il y a des réparations à effectuer et les TAC US ne sont pas encore arrivés. Tout au nord, les renforts à destination de l'Afrique quittent enfin l'Angleterre. Finalement, seul le chasseur US fait partie du voyage, un second chasseur US étant prévu à partir des USA directement. Un corps d'infanterie britannique est aussi du voyage pour renforcer l'armée de Montgomery en vue de la conquête de la Sicile et la Sardaigne. Le bombardement stratégique du Reich a repris, quoiqu'avec une intensité réduite du fait des conditions climatiques mais il s'agit surtout d'entretenir les dégâts sur les industries déjà endommagées. De nouveaux objectifs (dont Hambourg) ne seront attaqués qu'à partir du printemps. Un froid polaire a recouvert la Russie comme l'année dernière en janvier. Toutefois, les unités de l'Axe qui subissent une perte d'efficacité sont surtout situées en Ukraine ainsi que quelques unités trop à l'est dans le nord. Le groupe centre de Manstein et Gudérian n'est quasiment pas affecté par les mauvaises conditions climatiques. L'offensive soviétique se porte donc dans le sud, il faut franchir le Dniepr. Cela commence avec le front de Joukov. Les chasseurs-bombardiers attaquent les positions tenues par une garnison au sud de Kiev mais l'attaque échoue de très peu. Puis le front de Konev s'ébranle à son tour contre les hongrois situés au nord-ouest de Dnepropetrovsk. A l'aide des meilleurs TAC de l'Armée Rouge, les russes détruisent un corps hongrois et franchissent le Dniepr. La place est libre pour une 3ième attaque à travers le Dniepr; un corps mécanisé de la Garde secondé par une armée russe et l'aviation tactique élargit la tête de pont sur la rive ouest du grand fleuve en détruisant un second corps hongrois. On notera que la ligne de l'Axe est double et ce sont les italiens qui se trouvent derrière. Au nord et au centre, l'offensive soviétique est plus limitée. Le front de Vatoutin, transféré dans le secteur de Vitebsk détruit un para allemand en avant des lignes ennemies et attaque Pskov qui tient. La Narva et le lac Peipous sont atteints. Le front de Rokossosky, dans le secteur de Minsk se contente lui aussi de détruire un para trop exposé puis colle à la ligne de front ennemie. C'est là que les allemands sont les plus forts. Quant au front de Meretskov, avec des unités de la Garde, il amorce une manoeuvre de flanc à travers les marais du Pripet qui sont complétement gelés durant cette période. On termine par la Méditerranée centrale où Tripoli change de camp. C'en est fini des colonies italiennes d'Afrique. Quant à l'aviation basée à Malte et les sous-marins, ils continuent à attaquer à tout va.
  9. 24 novembre 1942 (T60): un froid hivernal a envahit presque toute l'Europe mais en Russie, le thermomètre n'a pas encore gelé. Finalement, aucune contre-attaque n'a eu lieu et les allemands se replient encore davantage dans le nord. Cette fois, le front nord qui va du lac Ladoga à l'est de Moghilev s'ébranle vers l'avant. Veliliye Luki est reprise. Des combats ont lieu pour Vitebsk défendu par 2 garnisons allemandes, finalement détruites et 1 corps d'infanterie de la Garde inflige de lourdes pertes à une division de paras allemands. Le tout est bien sûr appuyé par une aviation russe de plus en plus nombreuse et virulente. Plus au nord, Leningrad ainsi que toute la Finlande est désormais isolée du reste du territoire controlé par le Reich. Dans le sud, le long du Dniepr, rien de spécial si ce n'est un point qui m'avait totalement échappé au début: l'armée italienne a disparu et a été remplacée par les hongrois. De plus, les forces allemandes qui tenaient les alentours de Dnepropetrovsk ont été remplacées par les roumains. En Méditerranée centrale, l'ennemi a renoncé à envoyer des renforts supplémentaires en Sicile. Les transports italiens présents dans le port de Palermo et très endommagés au tour précédent sont partis dans le port d'Alger: ils s'y trouvent forcément puisque la distance à parcourir est pile de 17 hex. Ainsi, ils sont retrouvés par les sous-marins US et définitivement coulés. Il s'agissait probablement d'une garnison italienne. D'autres attaques sous-marines sont lancées contre les ports de Tunis et de Naples. Au même moment, l'attaque sur Tripoli commence; la ville tombera au prochain tour. De l'autre coté, les forces de l'Axe entre au Maroc, c'est chaud. Le corps blindé de Leclerc est attaqué par l'aviation ennemie et prend 3 coups. L'armée alliée sait qu'elle va prendre cher mais décision est prise de défendre le Maroc et Casablanca. Dès que Tripoli tombera dans les mains de Montgomery, les allemands ne pourront plus longtemps maintenant tant d'avions sur ce front et les bombardiers US sont en route pour l'Afrique. En Angleterre enfin, le froid a presque suspendu les raids de bombardiers stratégiques qui, de toute façon, ont besoin de réparation et bientôt d'un "upgrade". Eisenhower (appelé aussi par les Rosbeefs, le Shérif) vient de poster son QG à Nottingham. La Royal Navy vient de procéder à un important upgrade et est prête à escorter 2 groupes de chasse vers le Maroc: le groupe US qui a été upgradé lui aussi et le groupe polonais. On termine par le bilan des pertes depuis le début de la partie:
  10. Printemps 561 (-192 av JC) Rome a reçu les nouvelles provenant de la 8ième Légion et s'en inquiète à juste titre. Puisque le délai avant toute offensive vers l'Afrique va être plus long que prévu du fait de la lenteur à mettre sur pied une flotte digne de ce nom, les romains vont en profiter pour effectuer une réorganisation complète de la disposition des légions. Comme convenu, la 13ième Légion va être complétée entièrement et une 14ième Légion ne devrait pas tarder à suivre. La démographie de la capitale croissant lentement mais surement, c'est possible. Contrairement à ce qui avait été envisagé il y a 2 ans, ces nouvelles légions ne vont pas participer à l'offensive contre Carthage en Afrique mais vont être envoyées à l'est et vont relever les 8ième et 5ième Légion respectivement. Ainsi, les frontières de l'est seront gardées par la 12ième Légion en Illyria, la 13ième en Paionia et la 14ième en Macedonia. Le sénat commence à envisager une future offensive vers le Bosphore d'ici 15 ou 20 ans, de nouvelles légions (15, 16, 17) pourront y être envoyées. Seront donc ainsi disponibles les 8ième et 5ième Légion. La 8ième Légion, dont le commandant en chef devra bientôt être changé étant donné l'âge relativement avancé de Spurius Vinicianus, va être envoyée en Ibérie. Quant à la 5ième, dès qu'elle sera relevée par la 14ième, elle ira en Sicilia car elle participera à l'offensive contre Carthage. L'Ibérie va progressivement passer au second plan une fois les 2 nouvelles provinces romaines sécurisées et l'équilibre des forces entre Carthage et les Celtibères assuré. Une fois ces objectifs réalisés, Rome passera en défensive dans ce secteur et y laissera 3 légions: la 6ième, la 7ième et donc la 8ième. Ce qui signifie que Rome va pouvoir disposer de la 10ième Légion ainsi que de la 2ième et la 3ième qui s'y trouvent actuellement. La 10ième Légion de Hérius Claudius sera finalement renvoyée en Gaule-Cisalpine et remplacera la 4ième du chef de faction Appius Maxentius. Ainsi, la Gaule-Cisalpine sera défendue par 3 légions: la 9ième (à Ivréa), la 10ième (à Airasca) et la 11ième (à Piana Crixia). La 4ième Légion ira en Sicilia en vue du débarquement en Afrique et sera rejointe par la 3ième. Ainsi, 3 légions sont prévues pour le débarquement en Afrique: la 3ième de Décius Maxentius, la 4ième d'Appius Maxentius et la 5ième d'Aulus Maxentius. Quant à la 2ième Légion, elle rejoindra ces 3 dernières légions en Afrique dès que la situation en Ibérie sera stable. La 1ière Légion qui est la légion de réserve stratégique sénatoriale reste en Dalmatia avec une flotte de transport. Cela va prendre plusieurs années pour tout organiser mais il n'y a plus d'urgence actuellement. Pendant ce temps, en Ibérie, Kaeso Maxentius a été averti des décisions du sénat et la 3ième Légion de Décius Maxentius va être la première à quitter la péninsule. Les 6ième et 10ième Légion quant à elles sont retournées à l'ouest de la Taraconensis après leur long crochet en territoire celtibère d'Hispania. Keaso Maxentius doit alors faire face à une offensive imprévue, ... ... celle de Hérius Claudius (soutenu par son père) qui se plaint amèrement de n'avoir pas conduit une seule bataille depuis son arrivée en Ibérie il y a 12 ans. Kaeso est un peu ennuyé. Certes, l'ennemi a déployé de nouvelles armées en Baetica et semble encore assez agressif. Mais il ne faudrait pas trop affaiblir Carthage quand même s'il l'on veut éviter que la situation ne se retourne en faveur des Celtibères. "La situation ressemble étrangement à celle du printemps 559" Finalement, Kaeso Maxentius cède et autorise la 10ième Légion à effectuer une attaque contre l'armée qui se trouve à l'ouest du fort d'Ecija. Mais attention, il s'agit en fait d'un des 2 corps de la grande armée du chef de Carthage, un certain Bathyaes Rusucuru qui sait parfaitement combattre de nuit. La 10ième Légion va donc avoir affaire à 2 corps carthaginois. Hérius et Lucius répondent que cela fera simplement 2 fois plus de pertes à l'ennemi lorsque la bataille sera terminée.
  11. 8 mai 1942 (T50): la partie est arrivée à peu près à la moitié. Il reste exactement 3 années à jouer. Voici le bilan des pertes: Pour ce modeste prix, l'Allemagne, aidée de l'Italie surtout, a conquis la Pologne, le Danemark, la Norvège, la Belgique, la Hollande, la France, la Yougoslavie, la Grèce, l'Afrique du Nord, l'Egypte, le Liban-Syrie, la Palestine et l'Irak. Depuis la chute de la France à l'été 40, l'Angleterre est pratiquement seule face à l'Axe, l'entrée en guerre des USA il y a 6 mois n'ayant pas encore produit beaucoup d'effets visibles. En cette veille de l'attaque de l'URSS, l'état-major de la Wehrmacht n'a que 2 inquiétudes: - les réserves de pétrole ne sont pas énormes avec 748 pts. - il n'y a pas grand chose comme forces terrestres en France. Des troupes espagnoles sont toutefois envoyées du coté de Cherbourg et Rouen pour remplacer les garnisons. Toutefois, il y a quelques motifs de réjouissance. D'une part, dans 2 ou 3 tours, la totalité des puits de pétrole perses seront entre nos mains. D'autre part, voici le rapport des renseignements concernant les forces engagées dans chaque camp. Les nombres sont exacts pour les forces de l'Axe; en revanche, il y a une incertitude sur ceux des alliés mais elle est de +/- 2 sur chaque nombre. On constate alors que l'armée américaine est très faible. Idem de l'aviation. Par contre, la marine US a énormément grossi depuis l'entrée en guerre. Probable que l'ennemi a engagé ses moyens pour la lutte ASW. Bref, tout cela ne plaide pas en faveur d'un débarquement à l'ouest dans les tours qui suivent. Coté russe, l'Armée Rouge a doublé depuis 1939; cela signifie que l'ennemi a déjà disposé une partie de ses forces sur le terrain: lors de sa progression en Russie, la Wehrmacht va confirmer ses renseignements. Enfin, coté britannique, rien de spécial. Leur marine demeure importante; il y a par contre probablement une sous-estimation des effectifs aériens. De notre coté, la recherche avance mais elle est un peu en retard dans l'infanterie. On transférera un labo de Armour à Infantery début 43. Dans l'Atlantique, tout est étrangement calme: la flotte ennemie a disparu; elle est certainement du coté de l'Angleterre. Un convoi de 66 pts à destination des USA est apparu dans le sud. La quasi totalité des moyens navals, y compris ceux de surface italiens et espagnols sont envoyés sur le convoi qui est voué à l'anéantissement complet. Évidemment, nos navires de surface sont repérés maintenant mais on cherche un petit peu à pousser l'ennemi à disperser ses forces. De plus, nos navires ont des ports aux Canaris ou sur la côte africaine où se réfugier si l'ennemi arrive en masse. L'Atlantique Centre est vide mais au nord, un gros convoi est repéré à l'extrême limite de la carte et du rayon d'observation d'un de nos Uboats, ces derniers ayant fuit vers l'ouest pour échapper aux nombreux escorteurs ennemis qui patrouillaient plus à l'est au tour précédent. Le convoi est attaqué par un second Uboat tandis qu'un 3ième rapplique fissa. Les allemands ont 6 flottilles de Uboats et aucune en chantier pour l'instant. Non, ce sont les italiens qui font des efforts dans ce domaine. Leur recherche, quoique encore en retard progresse plus vite que celle des Allemands dans le domaine naval; leur 3ième flottille de sous-marins vient d'entrer en service à Ostie et une 4ième est en construction. Cela fera bientôt 10 flottilles de sous-marins dans l'Atlantique. (à suivre)
  12. 4 novembre 1942 (T59): en Afrique du nord, la situation se détériore. Il faut dire que cette opération a été menée avec un amateurisme qui frise l'incompétence: des têtes doivent tomber!! Les forces de l'Axe ont d'excellents bombardiers qui ne se privent pas d'attaquer et en face, pas un seul chasseur à leurs opposer sinon ceux des groupes aéronavals qui ont d'autres soucis avec les harcèlement des Uboats en particulier. Par contre, un groupe de chasse US vient d'arriver en Angleterre où il ne servira vraisemblablement à rien vu qu'il n'y a pas d'opposition de chasse en Europe occidentale. Un Uboat s'est manifesté en attaquant le convoi britannique (qui est arrivé). Il est attaqué par 2 groupes de bombardiers et 2 DD US (1 évasion). Toujours est-il que la flotte britannique est rentrée au port dans sa vaste majorité pour un important "upgrade" puis des chasseurs seront envoyés en Afrique du nord. Ils devraient arriver peu après les groupes de TAC que l'Amérique va envoyer massivement en Afrique orientale et occidentale. En attendant, il faut se replier vers le Maroc. Les Uboat ont reculé un peu ce qui permet de faire enfin passer le corps d'infanterie US de l'autre coté. On va d'ailleurs inciter l'ennemi à poursuivre car de l'autre coté, Montgomery approche du dernier port lybien. Quand il sera perdu (d'ici 3 tours normalement), les capacités de ravitaillement de l'Axe en Afrique vont encore sérieusement baisser. L'ennemi continue d'envoyer des renforts en Sicile mais l'aviation anglaise et les sous- marins interceptent le trafic avec efficacité et de toute façon, les renforts italiens sont de faible qualité. En Russie, la boue a tout envahi. Du coup, excepté une attaque aérienne du TAC roumain sur une garnison, il n'y a pas eu de contre-attaque de l'Axe. On notera toutefois que l'ennemi a concentré ses Panzers en Biélorussie, ça risque de chauffer par là. De plus, le corps défendant Minsk a été remplacé par des paras. Enfin, les allemands ont effectué un repli stratégique dans le nord. Compte tenu des capacités de contre attaques allemandes et du mauvais temps, l'Armée Rouge se contente de capturer Minsk de haute lutte. Nul doute que le 3ième corps mécanisé de la Garde qui a capturé Minsk non sans pertes, ne soit détruit pas une contre attaque mais cela dépendra aussi du climat. Un bilan assez positif que cette campagne de l'été 1942: la Stavka avait espéré quelque chose de calme afin de préparer une offensive d'hiver en Biélorussie mais les allemands ont chamboulé le projet en déclenchant une offensive mineure, d'abord au sud de Dnepropetrovsk puis après quelques hésitations manifestes, en direction de la Crimée. Ce sera leur seul gain de l'année. En effet, l'éloignement des PzK allemands a permis à l'Armée Rouge de franchir le Dniepr dans le secteur centre bien plus tôt que prévu et l'offensive se termine avec la prise de Minsk, c'est inespéré!! (Par rapport à l'histoire, j'ai presque l'impression d'être en 43)
  13. Printemps 561 (-192 av JC) Bataille de la Suva Planina (suite) La bataille est nettement plus dure que ce à quoi Spurius Vinicianus s'attendait. Le moral des troupes ennemies semble très bon et dans la confusion des combats, Spurius ne sait même pas où se trouve le général ennemi. Qu'importe, pour l'instant, il faut tenir!! Spurius fait manœuvrer ses auxiliaires qui ont encore tous leurs javelots, ils pourront servir s'ils s'infiltrent sur les arrières de l'armée ennemie. La situation s'améliore tout de même un tout petit peu avec les forestiers qui déroutent enfin tout en haut: ils n'ont pas résisté aux aétoliens et aux oscans. Julius décide alors de passer derrière l'armée ennemie et d'aller s'occuper des onagres avant de prêter main-forte à Spurius qui doit surement avoir besoin de lui. Les auxiliaires oscans et italiens se sont positionnés derrière les moesiens et les pilonnent dans le dos. Puis ils se lancent dans la bataille. Julius a percuté les servants des onagres. En bas, les légionnaires tiennent bon mais les infanteries ennemies aussi. Spurius en est à sa 4ième charge mais celles-ci continuent le combat imperturbablement!! Au centre-droit, le sénateur Maximian estimant la situation préoccupante se lance dans la bataille avec sa garde consulaire, en soutien des légionnaires de la république. Il constitue la dernière réserve de la légion. Dans ce secteur, les légionnaires affrontent d'autres troupes d'élite moesiennes. En plein centre de la ligne de front, les Hastati forment une sorte de verrue dans le dispositif ennemi. Mais ils se heurtent à des piquiers en phalange et ont déjà subi beaucoup de pertes. Il ne reste de 40 légionnaires à la 4ième cohorte. Mais maintenant, les frondeurs de Rhodes se sont bien positionnés en hauteur derrière l'armée du Bosphore et commencent un travail de sape qui va s'avérer efficace. Julius a enfin vaincu les servants des onagres qui se sont battus jusqu'au dernier homme. Il descend rapidement vers le bas et se lance dans une charge coordonnée avec Spurius qui l'attendait. Cette fois, la charge est fantastique et emporte tout sur son passage. Infanteries celtes comme épéistes sont vaincus; pour la première fois, Spurius pousse un soupir de soulagement, ça va un peu mieux. Mais rien n'est encore acquis. Tandis que les légionnaires liquident les restes des 2 unités se battant à mort, il emmène avec lui Julius et ses Aétoliens et remonte vers le haut. Derrière l'aile droite ennemie, les grecs balancent tout ce qu'ils ont pour aider les italiens bien en peine. Légionnaires et auxiliaires légers, tout le monde se bat dans cette bataille meurtrière. Les auxiliaires italiens et les mercenaires sont quand même en train de venir à bout des hoplites Militia. C'est alors que les grecs sont pris à parti par une troupe presque complète d'épéistes contre laquelle ils ne font pas le poids. Spurius s'en rend compte et arrive avec les Aétoliens de Julius. Tandis que les mercenaires arrivent à la rescousse, la cavalerie aétolienne et la cavalerie de Spurius percutent de plein fouet l'unité ennemie. Comme tout en bas quelques minutes plus tôt, l'effet est fulgurant: l'unité ennemie est emportée et écrasée. Cette fois, ça commence à sentir le roussi pour les Bosphoriens. Toutefois, la bataille continue d'être très rude en plusieurs endroits et surtout au centre. Spurius décide de porter des coups décisifs là où l'ennemi semble maintenant le plus faible c'est à dire, en haut, face à l'aile gauche romaine tenue surtout par les auxiliaires de la légion et la 1ire cohorte de Princeps en combat depuis un moment. Avec Julius, les cavaleries romaines lancent des charges par derrière. "Allez, Julius, on leur rentre dedans! CHARGEZ!!!!!" Les combats atteignent alors une intensité rarement vue, les bosphoriens et les moesiens qui commencent à sentir le vent de la défaite se battent avec acharnement et résistent un bon moment. Au centre, le sénateur Maximian vient de périr dans les combats au milieu de ses gardes et les 3 cohortes Hastati n'ont plus guère les effectifs cumulés d'une seule. Toutefois, ils sont quand même en train de venir à bout des piquiers. C'est alors que le général ennemi (un certain Hannibal!!) est trouvé et tué par d'autres Hastati. Cette fois, ça y est, la 8ième légion a gagné: les troupes bosphoriennes du haut déroutent ce qui permet à Spurius d'envoyer des renforts vers le centre. La garde du général ennemi tente alors de s'enfuir mais elle est rattrapée par les mercenaires. Puis c'est l'effondrement quasi général. La légion est victorieuse mais à quel prix!! Spurius ne tarde pas à faire un rapport qu'il envoie le plus vite possible à Rome pour prévenir le sénat de la situation: il doit recevoir de nouvelles cohortes, la 8ième Légion n'est plus du tout en état de combattre et le royaume du Bosphore dispose de troupes disparates d'excellente qualité et se révèle brusquement comme une menace sérieuse pour le flanc est de la république romaine.
  14. 15 octobre 1942 (T58): en Russie, les allemands nous jouent un mauvais tour en détruisant 1 corps blindé intact, rien qu'avec des TAC qui sont, certes, d'élite (après Bagration avant l'heure, c'est Mortain avec 20 mois d'avance). Du coup, nos 3 corps blindés restants (dont celui de Chuikov) remontent vers le nord pour se mettre hors d'atteinte: il ne participeront plus aux opérations avant l'hiver. Toutefois, les allemands y ont laissé des plumes, en particulier pour leurs chasseurs. Je découvre d'ailleurs à cette occasion que les Allemands n'ont pas plus de 2 chasseurs ce qui est incroyable et m'avait totalement échappé depuis le début de la partie: ils n'en n'ont tout simplement pas construit un seul. Il y a toujours un + ou - 2 dans les chiffres des rapports de renseignement. Décision est donc prise d'infliger le plus de pertes possibles au groupe de chasse allemand en Ukraine, groupe de vétérans mais réduit à seulement 5 steps. Une attaque de diversion sur une garnison permet de lui infliger 2 coups. Puis, un de nos groupes de chasse expérimenté lance une attaque surprise sur la base ennemie et là, coup de bol, l'unité ennemie est détruite. Les TAC allemands vont progressivement manquer d'escortes. L'automne est assez clément pour l'instant; l'offensive soviétique, encore modeste se contente de viser Mink mais elle échoue de peu à prendre la ville. Notez que pour couvrir notre corps mécanisé de la Garde en pointe, une armée soviétique entre en Pologne: elle sera probablement détruite par une contre-attaque. Dans le sud, rien de spécial sinon que le corps blindé SS de Gudérian est toujours dans la péninsule de Kertch mais a été réparé. En Méditerranée, rien de spécial non plus sinon que les subs italiens ont finalement coulé dans le port de Malte, les derniers transports de la division maltaise. Des renforts ennemis sont envoyés en Sicile via Palermo mais les sous-marins anglais et l'aviation basée à Malte prélèvent leur tribut au passage. En Afrique du nord, les germano-italiens n'ont pas vraiment bougé. Un transport italien a pris la mer et est tombé sur notre sub en embuscade. On va lui régler son compte. Première étape: faire passer le corps US de l'autre coté de Gibraltar pour Casablanca. Cette fois, l'état-major se méfie; jamais 2 sans 3 comme on dit donc le DD US est envoyé en éclaireur. Et boum, tu parles, encore un Uboat. Seulement, cette fois, il est une seconde fois attaqué par le DD britannique et subit un raid du groupe aéronaval stationné à Gibraltar: le Uboat est mis dans un sale état à 2 steps. Nos forces navales se concentre du coté de Gibraltar et nos forces terrestres du coté de Fez. Quant au transport italien, il est liquidé. Du coté de l'Irlande, un de nos DD tombe en plein sur un Uboat qui est attaqué par nos bombardiers.
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