Quand le Mal vous sied à ravir!
Mon mini-AAr est fait sur le jeu Overlord avec son extension Raising Hell.
Pour faire court c'est RPG-Action médiéval fantastique avec un côté comique où on contrôle «l'Overlord» un «seigneur maléfique» et une armée de larbins qui sont en fait au cœur de la jouabilité, notre personnage principal étant plutôt limité au niveau combat.
Un détail un important, dans le jeu, selon ses choix et actions ont peu progressé sur la voie de la corruption (le vrai mal à l'état pur pour faire court) ou pas, vu que j'ai déjà fait la fin non corrompue, là, je joue en mode corruption totale, vu qu'avec un changement de disque dur, j'ai perdu ma sauvegarde de ma partie «mode corrompu» et que je n'avais pas encore recommencé.
Je prends subitement conscience dans la noirceur la plus totale ne sachant pas où je ne suis ni même qui suis-je. Je n'entends que des voix étranges :
- Là! Celui-là!
- Ah!
C'est là que le bruit d'une dalle de pierre ou quelque du genre résonne et qu'une lueur grandissante se fait voir progressivement sous les efforts des créatures inconnues. Ma vision est floue n'étant pas habituée à cette clarté, voire qu'elle n'a en fait pas servi depuis un bon moment, mais je peux quand même distinguer ces étranges êtres aux yeux globuleux d'un jaune brillant.
Tous mes sens et mes membres sont engourdis, de même que mon esprit est perdu et que je suis à la merci de ces créatures.
L'acide, quoique surprenamment ou pas... Comment pourrais-je le savoir, je suis complètement paumé? Enfin, cela semble efficace et ma vue revient plus vite que je l'aurais imaginé, c'est là que je peux les apercevoir nettement avec leurs griffes, leurs dents pointues... Mes souvenirs sont flous, mais je pense avoir déjà rencontré ces petits démons, si je peux utiliser ce terme, bien que je ne me rappelle pas dans quelle circonstance.
Mais l'un se démarque nettement, il semble fort ancien, plus sage et agir en tant que chef ou guide.
Je peux me lever péniblement en étant tiré, mon sens de l'équilibre de même que ma motricité étant encore sommaire.
Je n'ai même pas le temps de retrouver mes esprits ou marmonner quelque chose que les créatures s'agitent, comme si tout était déjà prêt.
Voilà que vieux m'appelle maître tandis qu'ils me posent une armure en un instant. Moi, maître, de surcroît maléfique... Ma mémoire est si flou qu'il met difficile d'avoir une pensée cohérente.
Il se présente comme étant Biscornu, Maître des larbins et dévoué serviteur de l’Obscurité, et que je devrais retrouvé mes habiletés avec le temps, c'est que j'ai dors depuis très longtemps... Je ne suis pas sûr qu'on peut appeler cela un sommeil ni même le pourquoi du comment du combien... Mais pour le moment, je me contente de le suivre, les brumes finiront peut-être par se dissiper de mon esprit.
Après une petite marche sous le poids de mon armure et arme ainsi que de mes jambes encore faiblardes, je parviens dans une grande grotte qu'il appelle le Puits de la Création.
C'est apparemment depuis cet endroit que les larbins naissent et vivent.
Il m'invite à appeler mes larbins depuis ce qu'il appelle une fosse.
Cela me vient instinctivement, comme si un ancien souvenir refaisait surface, à moins que ça soit autre chose...
Je tends mon bras gauche et me concentre en focalisant la fosse, mon brassard se met à luire et les créatures à surgir.
Puis, il m'invite à monter si je veux plonger dans l'action immédiatement ou à le suivre pour un petit entraînement, ce qui serait certainement plus sage ne sachant nullement ce qui m'attend et mes souvenirs étant toujours incomplets.
Je le suis tout comme mes nouveaux larbins me suivent... Il m’amène à l'extérieur où il m’explique qu'être un Overlord ne se limite pas à lancer des boules de feu et à semer le chaos. Lancer des boules de feu... Je ne pense pas avoir ce pouvoir, mais enfin peut-être que je me reviendra. Je ne pensais pas il y a quelques minutes diriger une armée, enfin, un petit groupe de créatures maléfiques...
Il rajoute qu'il faut du talent pour être maléfique et aussi peut-être un brin de désordre. Du talent, je ne crois pas cela nécessaire, sauf pour rester en vie...
C'est là qu'un autre larbin ayant sauté quelques instant plus tôt d'un arbre se met à m'insulter : «À mon avis, le sommeil peut engourdir les méninges.»
Biscornu l'appelle le bouffon et il ne semble pas l'apprécier outre mesure et m'invita à me faire respecter ce que je ne me priverais pas de faire.
Un bon coup de hache devrait le calmer et pourtant, il se met à rire et à parler de chatouille... Je sens monter une haine en moi, quelque chose s'éveillent au fond de mon être.
J'enchaîne les coups et le bouffon fait même un tour dans les airs. Il a compris qu'il faut me craindre, mais pas encore le respect. Il préfère se sauver hors d’atteinte de moi et m'insulter à nouveau... Chocotte, aussi vif qu'un blaireau mort, je sens pas aussi bon, appeler le mal en point... Là, la haine bouille littéralement dans mes veines.
Je canalise cette race et ordonne à mes larbins de le poursuivre et lui apprendre à respecter son suzerain, mais il continue à me narguer. Néanmoins, s'il pense que je vais me fatiguer et partir, il se trompe lourdement.
Quoi! c'est maintenant : «Overlord? Lords des ovaires, plutôt!» Il n'existe pas un peu pouvant décrire la colère, la frustration la hargne... Que je ressens envers cet être, mais ces insultes sont vaines et mes larbins le ramènent et il va goûter à ma fureur.
Le voilà maintenant qu'il se plaint que je dois le laisser pour qu'il puisse se soigner... Il fallait y penser avant petit con...
Un tour maléfique doit avoir un bouffon maléfique... Peut-être, mais pas forcément indemne...
Enfin, je suis très, très, maléfique, tu as compris... Dommage je ne suis pas encore complètement certain.
Oh! que non, je n'ai rien à faire... Je pourrais te frapper toute la journée et encore plus....
Mais bon! je me calme après quelques coups supplémentaires et je décide de rejoindre le vieux larbin. Si je veux en apprendre plus, cela sera plus productif que de martyriser le bouffon, même si je sens qu'il va prendre des coups régulièrement, question de lui rafraîchir la mémoire...
Retournant à la grotte en empruntant cette fois un autre passage, je débouche sur une grande salle qu'on pourrait qualifier du trône, quoiqu'elle fait piètre figure et je ne parle même des courants d'airs, quoique cela me laisse indifférent.
Biscornu m'explique que les temps sont bien malheureux de nos jours, car avec tous ces héros voulant jouer les héros ou essayer tout au moins, difficile d'incarner le mal, et que les derniers étaient fort pénibles. Mon prédécesseurs y aurait d'ailleurs laissé sa peau quoiqu'il ne soit pas très loquace à ce sujet, et je semble avoir aucune emprise sur ce larbin mystérieux.
Je ne peux m'empêcher de penser qu'il cache peut-être des éléments avec raisons peut-être à moins que ça soit simplement le «L'Overlord est mort, vive l'Orverlord»... Après, il semble très ancien et a certainement servis sous de nombreux seigneurs. Peut-être dois-je encore faire mes preuves? Autre que de taper un minable bouffon qui se prend d'ailleurs à l’instant un coup de pied de ma part, puisqu'il me suit sans arrêt dans cette salle.
Même si ma mémoire n'est pas vraiment revenu, qui était-ce avant? Je dois dire qu'être le maître d'une bande de petit démon... Je ne trouve pas le mot exacte, mais disons que ça pourrait être intéressant. Et puis, si ce n'est pas moi que le fait, ça serait quelqu'un d'autre. Le Mal trouve toujours sa voie selon ce que dis Biscornu. Un peu de violence... Ou beaucoup, pourquoi pas!
Mais il allait y avoir beaucoup de besognes à faire : réparer cette tour délabrée, vaincre moult héros et restaurer le règne du Mal. L'ancien m'emmène non loin du trône du balcon extérieur à ce qu'il appelle le portail de la Tour quoique qu'on pourrait presque dire un puits, sans fond et sans vraiment de l'eau, même s'il a cet apparence.
Portail privé de sa source de magie, l'Orbe de tour... Pas très originale comme nom, mais cela a peut d'importance. Heureusement, quoique ça m'apparait étrange d'utiliser se mot, il contient encore assez d'énergie pour nous amener au dernier emplacement connu de l'Orbe.
J'avoue ne pas être très rassuré de franchir cette «porte». Je m'imagine déjà le bouffon ricaner après je me sois écrasé plus bas... D'un autre côté, qu'est-ce que cela peut me faire de mourir. Je ne sais même pas qui je suis ni le pourquoi du comment du combien et que je suis réveiller depuis que quelques instants. Je saute en plein centre. Allons-y franchement au diable la prudence... Juste après avoir encore frappé le bouffon et admirer le paysage
Je disparais un bref instant pour me retrouver une sorte d'ancien ruine. Ce fut une sensation peu agréable, voire un peu inquiétante cette téléportation, mais j'imagine que je vais m'y faire. C'est tout un changement d'ambiance, c'est vraiment champêtre, idyllique... Ça en est presque reposant quoique le vieux ne semble pas trop apprécier.
Des fosses à larbins sont tous proche comme si ce lieu était peut-être un ancien autel, temple ou quelque chose dédié à l'Overlord. Je peux y appeler quelques serviteurs qui bondissement joyeusement en-dehors, mais bien peu. Il m'apprend aussi l'existence de d'autres tribus de larbins, mais actuellement perdues, sans doute à cause des troubles causés par les précédents héros.
Je suis Biscornu pour essayer de retrouver un objet utile de la Tour et il semble ne vraiment pas apprécier ce endroit, une abomination, selon lui, j'imagine que tout le monde à ses aversions particulières et, là, j'avoue ne même pas me rappeler si j'en ai... Bon! sauf le bouffon.
Cependant, le chemin est bloqué par un pilier effondré et il faudrait plus de bras, mes trois larbins ne suffisant pas et que ça serait indigne d'un Overlord que de s’abaisser à de tel besogne selon l'ancien, tout comme lui-même ne peut pas donner un coup de mains, ses veilles articulations le font souffrir...
Mais je pourrais en invoquer plus mais, pour cela, il me faudrait de la vitalité et pas la mienne. Ce qui serait vite résolue par les créatures laineuses qui gambadent non loin. Je ne peux m'empêcher de ressentir quelque chose que je n'avais pas encore vécu depuis mon réveil, serait-ce de l'émerveillement, de la joie que de voir ma petite armée bondir de tout cœur pour les frapper, de faire gicler le sang de leurs morsures... Un beau spectacle pour de si innocentes bêtes, je ne peux m'empêcher d’esquisser un sourire dans mon heaume. Étais-je sadique dans mon autre vie?
Pour je ne sais quelle raison, il y a même des urnes qui trainent dans les prés. Biscornu m'invite à envoyer les larbins les casser, ils aiment bien, ça et de tels objets peuvent renfermer des choses utiles. L'une des petites créatures trouvent d'ailleurs une masse dont elle s'équipe à la place de son gourdin. Elles sont plus intelligentes que je l'aurais pensé, enfin, pas trop non plus.
Après avoir admiré le paysage, cette rivière si calme, ces chutes d'eau... Enfin, Biscornu trouve ça horrible, il dit que ça serait plus beau en rouge... Peut-être... Je retourne à la fosse pour invoquer d'autres larbins avec la vitalité fraichement récoltée, mais je ne peux en contrôler que cinq, mes pouvoirs semblent bien faibles, mais cela ne saurait durer.
Avec les nouvelles recrues, la colonne est poussée après quelques efforts.
Nous découvrons alors une ferme de citrouille avec un épouvantail humain ou un humain épouvantail, en tout cas, un cinglé certainement. Les halfelins l'auraient attaché pour chasser les oiseaux et il a certainement pris un gros coup de soleil. Il pense que les citrouilles complotent contre lui... Elles sont pourtant bien normales : rondes, oranges, immobiles, silencieuses... Se venger des tartes, soupes, confitures et... glaces?
J'envoie donc mes braves soldats affronter les terribles citrouilles qui hurlent de terreurs... Il a vraiment eu un coup de chaleur ce paysan ou il est juste complètement idiot de naissance...
Quelques semi-hommes ont trouver refuges dans la ferme, mais une fois le bâtiments réduit en ruine par mes larbins, ils n'ont d'autre options que de sortir de périr étant en net désavantage numérique.
Bob, le paysans, m'indique que le chemin derrière sa ferme mène au village d'Abondance. Pour le remercier de ces informations, je décide donc de le soulager de sa folie et n'y connaissant qu'un seul remède... J'ordonne à mes larbins de la tuer de me ramener sa vitalité... Je sais, je suis trop miséricordieux, mon aide contre à peine assez de vitalité pour invoquer un larbin, c'est clairement inéquitable comme échange.
Sur le chemin, d'autres urnes trainent sur un îlot rocheux accessible que via un vieux tronc d'arbre qui ne supporterait visiblement pas mon poids. Mes petits chéries trouvent néanmoins des éléments utiles ou pas, finalement, ils ne sont pas si futé... Depuis la grande bataille mémorable des citrouilles, certains ce baladent avec une citrouille sur la tête... Enfin, bref, pas nouveaux matériels pour moi. Apparemment, il est inacceptable que je m'équipe de quincaillerie, mon équipement se doit d'être fabriqué à la Tour... J’imagine qui va falloir aménager une sorte de forge plus tard et trouver un forgeron, un larbin forgeron, soit que je n'ai pas retrouvé mon imagination, à moins que je n'en aie jamais eu, mais j'entrevois pas cela.
Continuant de suivre le chemin, nous tombons sur deux halfelings gardant un pont-levis levé. À leur mort, ils dégagent des nuages noirs, de l'énergie maléfique selon le vieux. Cet élément me rend perplexe. N'était-il pas sensé être des héros, enfin peut-être pas eux précisément, ayant terrasser l’ancien seigneur maléfique... Biscornu dit simplement que j'en apprendrais plus plus tard... Après, quand on se frotte au Mal, il n'en réchappe rarement indemne, à ce que je me souvienne. À cette pensée un frisson parcourt tout mon être. Étais-je moi-même peut-être un valeureux guerrier ou paladin protégeant la veuve et l'orphelin ayant sombré dans le mal. Aie-je succombé dans un combat avant d'être relevé plus tard par une sombre magie?
Mais j'évacue rapidement ces élucubrations. Qu'importe mon passé, il est dernière moi. D'ailleurs, je ne sais même pas si un tel passé me rendait heureux, si je l'avais choisi librement, si ce passé a existé... Non, la violence gratuite, être un seigneur craint, n'avoir à respecter aucune règle, faire coulé le sang quand j'en ai envie... Oui, cela est ma destiné, la destiné que je choisis.
Non loin de là, en continuant de suivre le chemin, le pont-levis étant de toutes manières infranchissable, nous tombons sur un autre champs de citrouilles. Rien de bien spécial, sauf un artefact lumineux que Biscornu appelle l'Orbe de Tour, il suppose que ces imbéciles de Halfelings utilisaient son pouvoir pour faire croître les citrouilles, une grande méconnaissance de sa puissance.
Une fois les citrouilles dégagés, rien de plus simple, les larbins aimant semés la destruction, ces-derniers le portent vers les ruines où se trouve le téléporteur, mais nul besoin de revenir sur nos pas, un autre passage est tout près, enfin, après avoir donner un coup dans un vieux mur pour créer un pont improvisé sur le ruisseau escarpé.
Au moment où je reviens à la Tour avec l'Orbe. Je sens une puissance nouvelle m'envahir. Mes facultés mentales semblent être améliorées me permettant de contrôler fermement plus de larbins, mais ce n'est pas tout. En effet, je maitrise désormais le feu, rien d'exceptionnel... Pour le moment... Une simple boule de feu, mais cramer des trucs, c'est toujours divertissant et utile.
Mais il faudra bien plus pour remettre ce lieu en état, Biscornu suggère de se mettre à la recherche d'une grue, mais qu'il est trop vieux et blabla qu'il va rester à la Tour dans un coin sombre... Et que grâce à l'Orbe, il va pouvoir communiquer avec moi peu importe où je suis.
De toute manière, il serait plus un fardeau qu'autre chose sur le terrain. Enfin bref, je réemprunte le portail maintenant pleinement revigoré pour retourner à Douces Collines.
Le meilleur moyen de trouver un grue serait sans doute de se rendre au village d’Abondance. J'en profite pour éliminer encore des moutons, c'est fou à la vitesse à laquelle c'est bestiole ont repeuplé la zone, mais je ne m'en plaindrai pas, cela fait encore plus de vitalité et les larbins sont toujours heureux de jouer les monstres tueurs de moutons.
Le pont-levis rencontrer plus tôt étant toujours levés, nous devons trouver un autre chemin en dégageant un peu de gravas. Nous arrivons à ce qui semble être l'entrée principale qui est aussi un pont-levis, mais avec des gens au haut des remparts de bois. Cela ressemble d'avantage à un bourg qu'à un simple village.
Mais ces idiots de paysans qui ne savent même pas faire la différence entre un halfelins, des larbins ou type en armure nettement plus grand refusent de me laisser passer. J'ai bien pensé mettre le feu... Mais si tout brûle, plus de point-levis non plus...
Je n'ai pas d'autre choix, pour le moment, que de me plier à leur condition en allant sauver des villageois retenus prisonnier par les demi-portions.
J'apprends aussi que le seigneur du lieu se serait enfui et péri d'une affreuse manière...
Maudissant ces prétendus défenseurs, je poursuis ma route. À peine quelques pas de fait, qu'une troupe de Halfelins se pensent bien cachée dans les champs au milieu des hautes tiges de céréale. Grave erreur, d'un simple geste de la main, je projette une boule de feu en leur direction. L'embrassement est aussi rapide que brutale. Nous n'avons plus qu'à avancer au doux son des râles d'agonies et au parfum de viandes grillées pour traverser un pont de pierre pour trouver encore d'autres champs qui connaitront le même sort. Le Halfelins grillé à point, un plat si raffiné.
Après ces grillades, je rencontre un trio de villageois heureux de leur délivrance, il mentionne un certain Melvin Grobide, apparemment un héros ayant contribué à la mort de mon prédécesseur. Il semblerait qu'il ait un peu perdu l'esprit et développé un appétit insatiable plutôt malsain, vu qu'il est passé de petit, même pour les gens de son espèce, à énorme...
Au même moment, Biscornu me dit que de tuer des innocents en grande quantité augmente ma corruption permettant à mon énergie maléfique de renforcer mes sorts, mais que ce n'est pas l'idéal pour des objectifs à long terme et blabla... Mais je préfère largement la peur à la gratitude... Et ces gens ont collaborés avec mes ennemis, donc ce sont des criminelles et, en tant que suzerain, c'est mon rôle de rendre la justice et vu que je n'ai pas de geôle...
Voici sans doute le camp où sont retenus les villageois... Il semble bien gardé et cette fois, il n'y a pas de plante à carboniser pour en réduire le nombre. Peut-être existe-t'il un autre passage? Sur le chemin, je trouve un puits de sang qui peut me permettre de me soigner... En sacrifiant un larbin... Ah! ça fait du bien, les derniers échauffourées m'ayant laisser quelques blessures. Juste un peu plus loin, il se trouve un puits de mana... C'est bien beau cela, mais ce n'est pas vraiment ce qui va m'aider.
Espérant trouver une alternative, je continue d'explorer l'endroit, mais je ne débouche que sur un cours d'eau ayant attiré mon attention auparavant dû à l'objet qu'il abrite. Un autre élément dérobé de la tour qui me permettrait d'accroître encore mes pouvoirs, ce qui serait utile. Hélas, il semblerait que ces petits larbins bruns supportent mal l'eau. Il faudrait que je revienne plus tard quand je serai mieux outillé...
Et pour rajouter à cet échec, le seul autre passage me ramène à mon lieu de départ. Je n'avais plus le choix, il va falloir opter pour la manière frontale.
Mais pas trop, cela serait suicidaire, les larbins guérissent rapidement, mais ne sont pas vraiment résistants ni très intelligents quand ils ne sont pas guidés. Heureusement, je suis là avec un cerveau machiavélique.
Quand l'ennemi est trop nombreux, il suffit de les rendre moins nombreux. Quoi de mieux que d'en appâter avec un larbin solitaire, une proie si facile... Jusqu'au moment où le reste de la meute bondit sur ceux s'étant éloignés du groupe. Cependant, les fantassins étaient la partie facile. Les lanceurs de pierres n'ayant pas vraiment envi de quitter leur tour, mais cette fois une vraie attaque frontale devrait passer. Les pertes furent moins importantes que prévus, deux larbins de morts, deux larbins qui naissent.
Il ne reste plus qu'à actionner la roue pour ouvrir la porte, je présume, dispositifs conçu pour empêcher les prisonniers de sortir du camps... Mais pas pour empêcher de rentrer. Mais cela doit attendre, dissimulé dans un boisé, un groupe de Halfelins fonce vers moi. La fuite semble la décision la plus logique pour les disperser... Pour mieux se retourner et les pourfendre.
Après un peu de pillage de le boisé et de tuage de montons dans un pré juste à côté. Il est temps de pénétrer dans le camps mais, avant, j'envoie des larbins se sacrifier pour la gloire de leur maître dans le fontaine de sang voisine, les récents combats ayant été plutôt brutaux. De la chair à canon facilement remplaçable.
Sacrifices qui se révèlent inutile en fin de compte, puisqu'à l'entrée, ma présence active un ancien «point de passage» selon les dires de Biscornu qui m'auraient permis de rentrer à la Tour pour me soigner et revenir, mais ce n'est pas comme si la vie de ces créatures valaient quelque chose.
L'intérieur de camps est relativement bien défendu, mais rien pour arrêter un seigneur maléfique.
Sauf peut-être ce troll...
Cependant, il est certes gros et fort, mais il se révèle plutôt lent. Je me demande même si les Halfelins le contrôle vraiment, vu qu'ils semblent rester à l'écart.
Je déchaîne en premier mes flammes, mais même en me vidant complètement, il est encore bien debout. J'envoie donc mes larbins sauter sur lui tous ensembles et je fonce aussi pour lui asséner un coup de hache.
Puis, je ne le pensais pas capable de faire cela, il saute pour tomber en plein ventre sur le sol comme pour essayer de nous aplatir, mais cela est vain, je recule et j'ordonne à mes stupides créatures de faire de même. Après avoir joué ainsi avec la troll quelque instant, celui-ci s'effondre enfin.
Puis, il me suffit de tuer les quelques gardes qui ne sont qu'une gène vite éliminée pour libérer les prisonniers.
Je trouve également dans le camps une grue, apparemment notre grue volée lorsque la Tour a été dévalisée. J'en profite pour piller le reste du camps et éliminer les quelques halfelins encore présents, puis je rentre à la Tour pour me ressourcer.
Les larbins ne chôment pas aussitôt revenu, les travaux de rénovations sont déjà amorcés. Il y a des échafaudages et de la poussière partout, enfin, ce n'est pas vraiment plus poussiéreux qu'avant vu que ce l'était déjà, personne ne semble faire le ménage.
Les oubliettes viennent tout juste d'être déblayée. Un lieu où je peux combattre la plus part des créatures que j'ai déjà tué, création de la Tour.
Les ennemies, des Halfelins lanceur de pierre, se révèlent plus nombreux que je l'aurais pensé, heureusement, ils sont toujours aussi con. En manœuvrant habillement, je parvins à les vaincre bien que plusieurs larbins y laissent leur peau dans la plus grande joie de leurs semblables dans les estrades.
Après, ces quelques démonstrations de prouesses de ma part, je quitte la Tour pour me rendre à Abondance.
Rendu sur place, je suis accueilli par les deux mêmes paysans que plus tôt qui sont reconnaissant d'avoir sauvé leurs compatriotes et qui essaient de se faire pardonner leurs agissements passés, mais je ne suis pas du genre à oublier ni à pardonner... Et je préfère régner par la peur! Mais vu que je suis de relative bonne humeur après tous ces halfelins massacrés, mais je leur accorde une mort rapide.
Une fois rentrée, je me rends sur la place centrale où je suis accueillit par un certain Archibalmius Mathusalem Brinquebaler, tu parles d'un nom... Tavernier/aubergiste et aussi maire de l'endroit. Il m'accable des problèmes que vit la communauté. Les fermes ont été pillées, les réfugiés affluent, la nourriture se fait trop rare... Il me demande à moi et à mes «valeureux chevaliers» de reprendre les vivres dérobés par les halfelins me promettant une récompense.
Mais était-ce vraiment sage? Espérer d'éventuels vivres dont on ne sait même pas la quantité avec déjà des trop nombreuses bouches à nourrir. Non! je connais une meilleur méthode pour régler le problème le temps de trouver de quoi nourrir les gens. Ainsi j'ordonne à mes larbins de foncer sur la foule pour réduire le problème de surpopulation.
Alors que quelques paysans se font tués, je me sens tout à coup étrange, comme si quelque s'agite en moi, tournant la tête pour regarder l'une de mes épaules, je voie des cornes transpercer ma peau et même mon armure. Était-ce dont cela la conséquence de la corruption, de tuer des innocents... J'adore!
Dans un premier temps, les paysans essaient de se défendre, mais ils comprennent rapidement qu'ils ne font pas le poids et succombent à la peur, surtout en constatant mon début de transformation, et au désespoir. Très vite, ils se contentent de demander la pitié et de louer mes qualités... Mais je dois poursuivre mon travail pour le bien de tous, c'est mon devoir de seigneur que de prendre ces lourdes décisions pour le bien de tous... J'en profite aussi pour prélever moi-même les impôts en pillant les habitations...
En même temps, je découvre que cet endroit à plus d'un problème. Le château d'Abondance est assiégé par des «démons», il brûle et une dame y serait encore présent... Pas vraiment dans mes priorités et, puis, j'ai déjà une Tour en réhabilitation, pas besoin d'un château en ruine en plus.
Sans compter une forêt voisine qui semble être devenue complètement folle, une forêt folle? De la magie elfique selon ces superstitieux paysans... Faut-il que je fasse tout moi-même, les gens ne peuvent pas régler leur problème par eux-même de temps en temps... Mais que font les supposés héros?
Terminant mon exploration, je tombe sur un haut-fourneau de la Tour, hélas, il baigne dans des flammes surnaturelles, il faudra plus que des sceaux d'eau pour les éteindre.
Au moins désormais, je connaissais ma priorité, la mienne, retrouver ces fameux larbins rouges dont Biscornu me parle et, pour cela, il va falloir taper du halfelins, si j'y trouve les vivres tant mieux, mais peut-être pas pour ces villageois... En route vers les villages halfelins, je découvre une autre relique de la Tour qui me confèrera un pouvoir de lenteur pour mieux prendre le temps de choisir la mort de mes ennemies ou des innocents, si je le désire...
Et tous ce travail de régulation de la populations et de collectes des impôts m'a épuisé, j'en profite donc pour rentrer à la Tour.
Après m'être reposé, je me met en route vers mon objectif mais, aussitôt revenu au ruine, une surprise m'attend, une offrante de la part des ces paysans apeurés.
Je dois avouer que je suis sur le coup déconcerté, je ne m'attendais vraiment pas à cela... J'ai un moment d’hésitation, qu'est-ce j'en ai à faire d'une #####... Mais quel caractère, elle me plait finalement, mais vu qu'elle n'est pas vierge... Pas de piété pour toi le paysan...
Il est vrai qu'un peu de compagnie pourrait faire du bien, les larbins sont certes obéissants, mais ce ne sont que des larbins.
Après avoir délivré la demoiselle et l'avoir «escortée» jusqu'à au téléporteur pour l’amener à la Tour, je refaits une visite de la région pour trouver les heureuses élues dignes de servir l'Overlord. Certaines doivent être «convaincues», d'autres semblent plutôt ravies... Enfin bref, après cela, je retourne à la Tour pour profiter de ces douces douceurs, mais quel caractère, je les ai bien choisies! Plus redoutable qu'une horde de trolls et quelle poigne!
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