L'AVENEMENT D'ATHENES ( V )

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Billet posté par Hyperion · 10 février 2013

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Dès son arrivée, Eurymachos ne perd pas de temps et ordonne la charge.
Il croit encore dans ses chances de remporter la bataille en enfonçant le flanc droit athénien afin d'encercler Xanthippe. Sa mort signerait la déroute de son armée.
Xanthippe avait reformé sa ligne afin de faire face aux nouveaux arrivants.
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Le contact est maintenant établi sur toute la longueur, mais la situation devient critique pour les Thébains au niveau de leur flanc droit. La cavalerie a été massacré et rien n’empêche maintenant les athéniens de les prendre à revers.
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Eurymachos s'apercevant qu'une partie des marins s'étaient bien trop éloignés du reste de l'armée envoie une unité d'hoplite pour les intercepter. La différence d'armement entre eux se fait sentir dès les premiers instants, et après à peine quelques minutes de combat ils sont obligé de fuir.
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Alors que d'un côté du combat les marins se révèlent être un échec total, ils sont bien plus performants de l'autre. Après s'être excentré du front, ils lancent une salve de javelots dans le dos des thébains avant de les charger. Ceci eu pour effet de déstabiliser complètement les troupes d'Eurymachos qui commencèrent à partir en déroute l'une après l'autre.
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Ainsi donc et contre toute attente, c'est finalement le flanc droit des thébains qui résista le plus longtemps. La valeur des hoplites thespiennes n'était plus à prouver et ces derniers, même encerclé, continuaient à se battre.
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L'étau s'était refermé sur Eurymachos qui n'avait pas eu le temps de fuir. Sa mort mit fin à la bataille et laissa libre les athéniens de s'emparer de Chalcis.
Eurymachos avait été dépassé par les évènements. En voulant absolument combattre les athéniens avant qu'ils n'arrivent à Chalcis, il n'avait pu réunir son armée en une seule.
Dans ces conditions une victoire aurait été un miracle pour lui.
Il fallait par contre relativiser la portée de cette victoire dans la guerre. Elle était symbolique pour Xanthippe, mais les forces en présence étaient minimes.
C'est plus au sud, entre Athènes et Thèbes que tout allait se jouer.