Depuis : L'AVENEMENT D'ATHENES ( VII )
Suite à la bataille de Scolus
Maintenant qu'une ligne de front est formée, la charge est lancée par les deux camps, entrainant alors un liberté totale pour les centaines de peltastes auparavant traqués. Ceux ci, positionnés de plus dans le dos des athéniens font pleuvoir une pluie de javelot meurtrière.
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La cavalerie athénienne tente d'apporter de l'aide aux platéens, dans une bien mauvaise posture face à Agesidamos. Il m'est important de noter que les cavaliers thébains sont bien plus nombreux et puissants que les athéniens. Ainsi, il est crucial de les accrocher loin du front central le plus longtemps possible.
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Les combats ont lieu de toute part, et les peltastes d'Agesidamos sont un grave problème pour Miltiade.
Ainsi il a demandé à plusieurs hoplites de se décrocher pour les charger.
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Le point central de la bataille se situe en son centre, où les 300 hommes du bataillon sacré thébain font face aux Logades athéniens.
Ces derniers, bien que très vaillants et expérimentés ne peuvent résister à la puissance des 300.
Ainsi, Miltiade lance l'autre moitié de sa cavalerie dans leur dos pour tenter de les submerger.
Les peltastes, de plus en plus à cours de munitions, ainsi que les survivants des combats annexes se joignent petit à petit à la terrible mêlée du centre.
( Ne pas se fier aux portes étendards, les logades athéniens sont à gauche et le bataillon sacré à droite )
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Au nord, Androcrates a fait plier les hoplites athéniens libérant ainsi une phalange. Mais cette dernière se fait immédiatement charger à l'approche du lieu de la bataille finale.
Miltiade s'est retiré du chaos pour observer la situation. La bataille est sans aucun doute maintenant gagnée et ce grâce à un plus grand nombre d'hoplites.
En effet, les peltastes, bien que terriblement efficace pour harceler l'ennemi, ne disposaient que de très peu de javelots.
Or, une fois utilisés, ils se révèlent inefficace au corps à corps, un hoplite expérimenté pouvant facilement en tuer une quinzaine de sa lance. Une grande partie avait de plus fuit le combat dès les premiers instant, lors de la charge initiale.
La cavalerie thébaine, bien que supérieure en nombre, avait commis l'erreur de s'en prendre aux platéens pendant bien trop longtemps. La puissance de leur charge, redoutable soit-elle, est suivie d'une grande faiblesse face à la phalange grecque.
Enfin, les logades avaient réussi a encaissé la charge du bataillon sacré pendant assez longtemps pour permettre aux athéniens de les prendre en étau.
Andocrates fuyait maintenant avec les derniers des siens, rentrant directement à Thèbes, tandis que son second Agesidamos avait péri de la lance d'un platéen.
Son plan, bien qu'ambitieux, n'avait pas réussi à faire oublier sa terrible faiblesse : un cruel manque d'hoplites, tout comme son arrivée quelque peu tardive, à un moment ou la première armée était déjà en déroute totale.
Cette bataille illustre parfaitement le rôle majeur des hoplites dans les combats grecs. La cavalerie, trop légèrement armée, se fait vite tailler en pièces ...
Miltiade se voyait entrer à Thèbes en vainqueur dans les jours suivants, les forces de la cité maintenant toutes décimées.
Obnubilé par son désir de gagner la guerre et rentrer à Athènes avec les honneurs d'un héros, il en avait oublié l'un des éléments les plus importants : la cité de Thespie.
Sous domination béotienne, elle était reconnue dans le monde grec et même au delà pour deux particularités : il s'y produisait tous les 4 ans le plus grand festival artistique de Grèce, en l'honneur des Muses, et disposait d'une force hoplitique à la fois importante et aussi d'une grande valeur.
Source : L'AVENEMENT D'ATHENES ( RTW )
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