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Loup

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Billets posté(e)s par Loup

  1. Loup
    Chapitre 3 – 1455 – 1461

     

    Conformerment avec la décision du Parlement de 1455 s'allia et conclua un mariage royal avec la Provence, dont le dirigeant était le père de la reine Marguerite d'Anjou. Cette nouvelle relation avec le comté permettait de continuer la politique du royaume d'Angleterre sur le continent, et rapprocher la reine de sa famille. La reine-régente et les provençaux espéraient aussi que cela permettrait d'éviter des agressions envers le pays, qui était toujours menacé par la France et la Bourgogne.
     






    La Provence accepte l'alliance avec l'Angleterre

     

    Ensuite, pour mieux affirmer la puissance sur les mers de l'Angleterre, la reine ordonna la construction de trois nefs primitifs, des puissants mais coûteux navires qui permettent de maintenir l'Angleterre dans sa position d'incontestable première flotte d'Europe.
     






    Construction de trois nefs primitifs dans les provinces d'Essex, Londres et Kent

     

    Peu de temps plus tard, suite à la mort du précédent Pape, l'un des trois cardinaux anglais fut élu Pape par le conclave. Le cardinal prit le nom de Xylitus IV. C'était, depuis le retour des papes à Rome, l'un des premiers papes ouvertement anglophiles. Grâce à son élection, le clergé et la monarchie anglaise, qui n'avaient toujours pas oublié la trahison du précédent Pape lors de la guerre de la ligue de Draguignan face à la Bourgogne, se rapprochèrent des États Pontificaux, même si la confiance envers les dirigeants de l'Église en général en Italie restait assez faible et méfiante.
     






    Composition de la curie lors de l'élection du pape Xylitus IV

     

    En même temps, la scène politique en Europe de l'Ouest allait rapidement changer. Le duc de Bourgogne, qui était en guerre contre la deuxième coalition anti-bourguignonne depuis plus d'un an, fut forcé de signer avec celle-ci une deuxième paix, encore plus humiliante que celle avec la ligue de Draguignan. Gueldre, meneur de cette ligue, composée en majorité de petits princes du Saint Empire, avait réussi à occuper une partie considérable des territoires bourguignons. Le duc était forcé d'abandonner ses unions personnelles, libérer la Picardie, donner plus d'autonomie au Hainaut en tant qu'union personnelle et briser les liens de vassalité avec le Nivernais. Désormais, la Bourgogne était limitée au simple duché de Bourgogne et une relation assez élastique avec le Hainaut, de plus en plus autonome.
     
    La Picardie dorénavant indépendante contrôlait uniquement la province d'Artois, et était coincée, sans aucun accès à la mer, entre la France, la Flandre, le Hainaut (sous l'union avec la Bourgogne) et l'Angleterre. Et cette dernière, qui revendiquait la province d'Artois, et dont la dirigeante avait besoin de s'affirmer vis-à-vis de la noblesse, toujours prête à prendre le pouvoir ou s'agiter, fut celle qui profita de l'occasion. Si vite que Marguerite d'Anjou apprit que la Picardie était indépendante, elle déclara, sans consulter la Parlement, la guerre au comte de ce pays.
     






    La situation précaire du petit comté de Picardie

     

    10 régiments composés d'en tout 10 000 hommes, dont 8 régiments d'infanterie et 2 de cavalerie, furent vite envoyés et défirent l'armée picarde lors de la rapide bataille d'Artois ou ils affrontèrent 3 régiments ennemis.
     






    Défaite de l'armée du comte de Picardie sur le champ de bataille d'Artois

     

    Ensuite, un siège de la forteresse d'Artois débuta. Le siège dura seulement 204 jours avant que l'Angleterre le 26 février 1456 prenne le contrôle de la totalité de la province, qui avait été pendant la durée de siège pillée par ses forces.
     






    L'Artois, l'unique province picarde, passe sous le contrôle des anglais

     

    Après ce siège, le comte de Picardie capitula et accepta l'annexion de son comté dans le royaume d'Angleterre. Pour la reine-régente c'était une victoire diplomatique et militaire, puisque ses ennemis n'avaient pas eu le temps d'en profiter et l'Angleterre se retrouvait agrandie d'une province, qui n'était pas considérée comme légitimement la sienne encore, mais était l'une de ses revendications.
     






    Annexion du comté, accompagnée d'un petite somme d'argent, lors du traité de paix

     

    En mars la même année l'Angleterre adopta une nouvelle technique militaire, qui normalisa l'utilisation des piques dans les armées du royaume. Désormais, cette arme, simple à fabriquer, allait, avec des modèles de la même longueur et largeur, être utilisée par la totalité des régiments d'infanterie.
     






    Adoption de cette nouvelle stratégie militaire

     

    En janvier l'année d'après, encore un cardinal a quitté la France, cette fois-ci l'un de ceux de la province où se situait la capitale de la France Paris, l'île-de-France. Grâce au soutien ouvert du nouveau Pape, l'Angleterre dominait désormais la scène religieuse. Le roi de France, furieux de cette défection, décida de ne pas réagir, mais pour se renforcer, il attaqua à la place Nivernais, le vassal de la Bourgogne qui était désormais libre. Grâce à cette guerre, la France réussit à récupérer la province de Nevers et garder l'initiative militairement. Cela prouvait aux Anglais, que malgré la situation religieuse française, la France et son roi restaient une puissance avec laquelle il fallait compter.
     






    Le Cardinal d'île-de-France passe à Caux avec une petite somme d'argent

     

    En mars la même année 4 nouvelles barques de commerce furent construites pour consolider la présence anglaise commerciale dans le nœud de la Manche. Avec ces navires en plus, ça allait être plus facile de protéger le commerce et rediriger les marchandises vers la Manche et Londres.
     






    Construction des barques pour le commerce

     

    À la place payer les nobles par de l'argent, Marguerite d'Anjou décida en début février 1458 d'à la place leur octroyer le droit de collecter les taxes sur les exportations vers la Bretagne, permettant au noble de garder une partie du profit tout en accroissant les revenus royaux. Cependant, cet accord donnait plus de pouvoir aux nobles, qui contrôlaient désormais une partie des gains du royaume. Le duc de Bretagne, grand ennemi du royaume, était en tout cas satisfait.
     






    Les licences d'exportation

     

    Puis en août, comme le Parlement de 1455 l'avait décidé, la reine-régente ordonna le recrutement de plusieurs régiments à travers le royaume, pour renforcer l'armée et mieux défendre le royaume face à des éventuels agresseurs extérieurs, ou d'éventuelles campagnes militaires.
     






    Recrutement de nouveaux régiments

     

    La fin du mois d'octobre fut marquée par le fait que les diplomates anglais constatèrent que les souverains d'Europe considéraient désormais la province d'Artois comme légitiment anglaise et une partie intégrante du royaume. Cela ne surprit pas celle qui dirigeait le royaume au nom de son mari, car elle avait toujours considéré cette province comme historiquement anglaise.
     






    La province d'Artois était désormais considérée come légitime

     

    Le royaume d'Angleterre était en plein milieux d'une période d'expansion urbaine grâce aux nouvelles provinces et opportunités commerciales depuis la défaite du duc de Bourgogne et le comte de Picardie. Un symbole de cette croissance était l'arrivée de nombreux serfs dans la capitale, serfs qui quittaient leurs provinces d'origines pour une vie meilleure. Londres restaient tout de même loin derrière les grandes villes européennes de l'époque d'Italie, Allemagne ou France, comme Paris ou Florence.
     






    Londres s'agrandit petit à petit

     

    Après plusieurs années de diplomatie, accords et collaboration avec le dirigeant du duché irlandais de Connacht, qui en dehors de Munster et la province anglaise de Meath contrôlait toute l'île émeraude, ce pays accepta la suzeraineté et protection de l'Angleterre, en reconnaissant son roi, Henri, comme son suzerain.
     






    Connacht devient un vassal anglais

     

    L'empereur d'Autriche, allié et aussi ami personnel du roi de l’Angleterre, avec qui il avait en commun des ennemis au Danemark, en France et en Bourgogne, ratifia en mai 1460, avec le soutien des membres du Saint-Empire Romain Germanique convoqués pour une diète, une réforme pour mieux centraliser l'empire et accroître la puissance de l'empereur. Ce dernier allait aussi avoir la possibilité de déclarer guerre aux états non-membres de l'empire qui détenaient des provinces en faisant partie.
     






    La réforme de l'empire qui fut ratifiée

     

    Le 24 juin 1461, la reine-régente depuis 1448, Marguerite d'Anjou, fille du comte de Provence René d'Anjou, et femme du roi d'Angleterre Henri IV, rendu son dernier souffle, à l'âge de seulement 31 ans, à cause d'une soudaine maladie. Reine à l'âge de 15 ans, avec un mari fou, sa vie avait été difficile. La nouvelle reine-régente au nom de son père était sa jeune fille Mary, âgée de seulement 16 ans lors de son accession sur le trône. Cette nouvelle reine était depuis le plus jeune âge très doué en matière diplomatique, avec la possibilité de négocier et discuter avec habileté. Cependant, elle manquait cruellement de compétences en matière administrative, et ses conseillers doutaient déjà de ses capacités militaires. Sa sœur, Anne, était la deuxième fille du couple royal, mais était encore une jeune fille fragile lors de la mort de sa mère.
     






    Mort subite de la reine Marguerite

     

    Le mois d'après, un nouveau drame se produisit: le roi d'Angleterre depuis 38 ans, malgré sa folie respecté par tous, mourut. Henri VI, roi d'Angleterre et de France, duc de Normandie et d'Aquitaine et seigneur d'Irlande était mort. Celle qui désormais allait être reine d'Angleterre et de France, duchesse de Normandie et d'Aquitaine et dame d'Irlande sous le nom de Mary Lancaster, décida d'immédiatement, sur conseil de ses sages conseillers de convoquer le Parlement. Une nouvelle ère pour cette assemblée débutait, pleine de défis et conflits, avec une jeune reine influençable et incertaine et des puissants seigneurs à travers non seulement le pays, mais aussi l'Europe entière. Le 4 juillet 1461 allait être une date clé pour le destin du royaume.
     






    Situation politique lors de la mort du précédent roi Henri VI et la convocation du Parlement de 1461

     


     
    Inauguration du Parlement de 1461
     
    Notes :
    1C'est seulement 4 malgré la limite qui permet 5, car cette limite de force est à cause d'un modificateur temporaire
  2. [[Template blog/front/view/blogViewMedium is throwing an error. This theme may be out of date. Run the support tool in the AdminCP to restore the default theme.]]
  3. Loup
    Projets - J'ai failli attendre: Avancée du concept

     



     

    Bonjour! Non, le projet n'est pas abandonné. J'ai ajouté certaines choses dans ma version privée, mais rien d'assez concret pour le partager avec vous. Cependant, Paradox n'arrête pas de constamment mettre à jour, améliorer et révolutionner le jeu (notamment la carte) donc mon travail est vite rendu obsolète. C'est un peu dommage d'avoir un mod qui vit à l'heure de Stockholm et non d'Uppsala, mais bon, ce n'est pas forcement un désavantage.

    Ils ont ajouté/prévoient d'ajouter de nombreuses fonctionnalités avec un potentiel immense. Les états par exemple, qui révolutionnent le jeu avec une modifiabilité soi-disant très flexible, après reste à voir concrètement. Cependant, il y a toujours certains points où je ne suis pas d'accord ou voudrait avoir plus. C'est pour cela que j'avais annoncé ce mod, mais avec HoI4 à l’horizon et WtWSMS en chantier je me suis pas investi pleinement dans le projet. La deuxième moitié de la période EU4 est ma période d'histoire préférée, mais EU4 n'a jamais été mon jeu préféré de chez paradox. Victoria 2 et CK2 partagent cet honneur. L'un pour sa profondeur en matière de politiques domestiques, population et partis politiques, et l'autre pour sa profondeur en matière de personnages, familles, relations et successions. Ce mod va être une tentative d'inclure un peu ces aspects dans EU4 (d'une façon adaptée bien sûr).

    Rien de tout cela est nouveau pour ceux qui suivent ce sujet depuis sa création, mais j'ai une petite nouveauté concernant l'idée pour le mod: vu que des fonctionnalités clés pour le mod proviennent des DLC, je vais à priori devoir m'adapter, et en tout cas pour l'instant décider qu'au moins les DLC de Res Publica, Common Sense et celui accompagnant la 1.14 vont être requis pour pouvoir jouer le mod. C'est dommage, mais cela dit, si quelqu'un d'autre voudrait m'aider à tout adapter pour ceux qui n'ont pas les DLC ce n'est pas un problème, mais pour l'instant, du moment que je suis seul à pouvoir implémenter ces fonctionnalités ça va être le cas. Dernière note: je vais tenter de lier mon projet d'AAR avec ce mod.

    J'ai donc plusieurs fonctionnalités en vrac à regarder pour le module J'ai failli attendre et ensuite développer pour avoir des concepts à inclure dans le mod:
    Régences Révolutions, révoltes majeures et restaurations Absolutisme, despotisme et constitutions Catastrophes Événements de la Cour Développement (le système de MEIOU est plus ou moins parfait pour ceci mais je ne suis pas sûr de vouloir demander de l'utiliser) Enrichissement de spéculateurs Centralisation et stabilité (le système de MEIOU est parfait pour ceci mais je ne suis pas sûr de vouloir demander de l'utiliser) Monarques et dynasties (encore une fois, le mod LT est parfait pour ceci mais je ne suis pas sûr de vouloir demander de l'utiliser) Interaction entre les Cours (envoyer des ambassades, découverte d'espion, tension etc) Espionnage (j’espère en fait que paradox va l'améliorer dans la prochaine extension pour ensuite pouvoir l'approfondir encore plus) Minorités (non seulement religieuses, mais aussi culturelles) Institutions du SERG (diète d'Empire, cercles impériaux etc) Hanse Constructions




    Mais ce n'est pas tout! Le nouveau carnet est vraiment excellent pour ce mod (ou pas...):
    États Factions/Groupes de la Cour/Partis du Parlement États Généraux (Un système spécial pour la France avec les états généraux, puis des systèmes plus "génériques" pour les autres pays)

    À propos de ces trois derniers j'ai plein d'idées, mais pour éviter d'avoir les états et les factions en double j'ai pensé garder les deux, avec le système des états de la nouvelle extension pour représenter les différents "états" à travers le pays et les factions déjà présentes dans le jeu de base pour représenter les différentes factions de la cour.

    Pour un petit questionnaire à propos du mod, par ici!
     
    Source : %5BMOD%5D Virtus Unita Fortior
  4. Loup
    Chapitre 2 – 1444 – 1455

     

    La première décision du roi Henri VI après la clôture du Parlement fut de nommer en tant que conseiller militaire du royaume un maître-instructeur compétent, Francis Tarleton, âgé de 30 ans et connu pour ses méthodes en matière disciplinaire. Il allait pendant les années à venir jouer un rôle essentiel pour l'armée anglaise qui était dans un mauvais état après la guerre de Cent Ans. En même temps, des alliances et des mariages royaux furent conclus avec la Savoie, l'Autriche, l'Aragon et le Portugal.
     






    Le nouveau conseiller, le maître-instructeur Francis Tarleton

     

    L’évêque de Wessex fut aussi créé cardinal de la Curie non longtemps après la nomination de Francis Tarleton en tant que conseiller royal, donnant plus d'influence à l'Angleterre et renforçant sa position dans l'Europe catholique.
     






    L’évêque de Wessex est créé cardinal

     

    Le 16 mars 1445, après de nombreuses prières et tentatives, Mary Lancaster, la fille du roi Henri VI et sa femme Marguerite d'Anjou, est née, sécurisant la lignée royale et mettant fin aux conflits avec la branche cadette des York. La faction des York restait néanmoins puissante, mais la naissance de Mary affaiblissait leurs prétentions sur le trône. La famille royale espérait cependant toujours avoir un héritier mâle, pour mieux assurer la succession.
     






    Naissance de Mary, l’héritière du trône

     

    Néanmoins, la population, profitant de la paix et la prospérité devenait, selon une partie de la noblesse, de plus en plus décadente, affaiblissant les compétences et réserves militaires du royaume. Le roi, pacifiste convaincu, refusa d'écouter les critiques, malgré la baisse de stabilité que ce conflit causa.
     






    Baisse de stabilité à cause de la décadence

     

    En même temps, sur le continent, trois différents pays voulant étendre leurs territoires déclarèrent la guerre à la Provence la même année. D'abord la France, pour conquérir l'Anjou, ensuite la Bourgogne pour conquérir le Barrois et ainsi créer un lien entre les différentes possessions bourguignonnes et finalement la Bretagne pour conquérir le Maine.
     






    Guerres contre la Provence

     

    Le 14 février 1448, suite à une nouvelle crise de folie, encouragé par ses conseillers, le roi Henri VI décida de nommer sa femme, la reine Marguerite d'Anjou, régente du royaume. Le roi sombra dans la folie peu après, et n'allait jamais plus pouvoir régner ni avoir des enfants à cause de son état mental. Marguerite était désormais reine-régente d'Angleterre et de France, duchesse-régente de Normandie et d'Aquitaine et dame-régente d'Irlande, exerçant le pouvoir au nom du roi Henri VI. Cette ambitieuse femme, agissant dans ses intérêts et ceux de sa famille, allait changer le destin du royaume. Son ambition était de défendre sa famille, notamment en Provence, de ne pas hésiter à s'engager dans des guerres ou de centraliser le royaume pour renforcer la puissance royale. Le roi est fou, vive la reine !
     






    La nouvelle régente, Marguerite d'Anjou

     

    Sa première décision en tant que régente fut de désigner Calais comme port exclusif du royaume, malgré les conséquences diplomatiques avec la Flandres. Cette décision était populaire parmi les marchands et suivait la décision du Parlement de 1444 de contrôler et protéger le commerce de la Manche.
     






    Désignation de Calais comme port exclusif

     

    En mai 1448, Marguerite décida de rappeler l'ambassade des États Pontificaux, dont la mission avait été une réussite, améliorant les relations avec le Pape et donnant plus d'influence à l'Angleterre dans la Curie.
     






    Rappel et réussite de la mission

     

    Néanmoins, la situation religieuse du royaume restait assez instable et certains doutaient du dogme catholique. En juin 1448, les conflits entre les catholiques et l’hérésie lollarde, pourtant interdite, allait s'empirer dramatiquement. Marguerite, pas aussi pieuse que son mari, mais quand même soucieuse de ménager le Pape, décida d'arrêter tous les lollards du royaume et de s'y opposer, ce qui causa de l'agitation dans plusieurs provinces du royaume. Elle avait sous-estimé l'importance de cette hérésie dans plusieurs provinces anglaises.
     






    L'hérésie lollarde

     

    En début de 1449, la Provence, suite à plusieurs désastres militaires, dut accepter l'offre de paix française et céder les provinces d'Anjou, Maine et Provence à la France. La reine-régente était furieuse, car cette agression face à son propre père René d'Anjou affaiblissait considérablement sa position en Angleterre en tant que reine et celle de la branche cadette d'Anjou de la maison des Valois. Réfléchissant un moment si elle devait déclarer la guerre à la France pour libérer la Provence, elle décida de ne pas le faire pour éviter de rompre la trêve avec la France et l'équilibre si fragile dans le royaume, et ne pas contrarier le Parlement.
     






    Défaite et humiliation de la Provence et de son comte René d'Anjou face à la France

     

    Voulant se venger et puis pouvoir restaurer les Lancaster sur le trône de France, Marguerite décida finalement, peu après cette défaite, de tenter de reprendre Armagnac aux français le plus rapidement possible et rendre à son père les anciennes terres provençales. Cependant, une autre humiliante défaite allait bientôt changer l'ordre des priorités de la reine-régente…
     






    Mission pour reconquérir Armagnac, une possession française qui est légitimement anglaises

     

    L'autre rival du royaume, la Bourgogne, qui avait déclaré la guerre à la Provence un peu près en même temps que la France, força la Provence de céder la province de Barrois et la Lorraine de céder les provinces de Metz et Lorraine, annexant complètement ce pays.
     






    Le traité de paix entre la Bourgogne et la Provence, une véritable provocation

     

    C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour Marguerite d'Anjou, mais aussi pour les diplomates anglais et de nombreuses principautés, dont l'empereur et la Savoie, qui sous la direction de l'Angleterre et son roi (sa reine-régente) formèrent la ligue de Draguignan (ou la première coalition anti-bourguignonne) après une réunion dans cette ville.
     






    L'Angleterre prend la tête de la ligue de Draguignan

     

    Un mois plus tard, en août 1449, la ligue de Draguignan déclarait la guerre contre la Bourgogne. Les buts des coalisés étaient nombreux : de libérer les dépendances bourguignonnes, rendre Barrois à la Provence et rendre la Picardie à l'Angleterre. Chaque membre de la ligue s’était engagé à ne rien conquérir, et à transférer tout territoire bourguignon occupé à l'Angleterre, qui allait mener les négociations avec la Bourgogne. En échange, l'Angleterre abandonnait toute revendication sur les territoires bourguignons en outre de la Picardie et promettait de préserver l’indépendance des dépendances bourguignonnes après leur libération. Au sein de la noblesse anglaise, la nouvelle guerre était très populaire et diplomatiquement, c'était un succès pour Marguerite.
     






    La guerre de la ligue de Draguignan, ou la guerre punitive anglaise, avec les forces présentes

     

    La première bataille de la guerre fut celle d'Artois, où l'infanterie et la cavalerie anglaise écrasèrent l'armée de Flandres, une des dépendances bourguignonnes.
     






    La bataille d'Artois

     

    Grâce à un saint la même année, un pauvre qui était en train de mourir à cause d'une grippe fut guéri miraculeusement, ce qui améliora la stabilité du royaume et la confiance du peuple envers la royauté. Cependant, certains sujets doutaient de la capacité guérissante de ce saint et demandaient secrètement la fin une réforme de l'Église catholique.
     






    Le miracle du saint

     

    En début 1450, l'appropriation des terres1 décidée par le Parlement de 1444 fut mise en place. Johan Ondor reçut les possessions de Northumbrie.
     






    L'appropriation des terres en Northumbrie et Gloucestershire

     

    La même année, un cardinal français vivant en Armagnac qui n'avait pas oublié le temps ou l'Angleterre contrôlait la province traversait la frontière pour aller vers le côté anglais, tout en reconnaissant Henri VI comme le seul roi légitime de France et condamnant l'agression française face à la Provence.
     






    Le cardinal d'Armagnac passe à Labourd

     

    En mai 1450, les armées coalisées d'Angleterre, Savoie et le Palatinat menées par Richard Plantagênet réussirent à écraser les troupes de la Bourgogne, la Flandres, la Hollande et les États Pontificaux menés par le duc de Bourgogne Philippe III sur le champ de bataille de Vlaanderen.
     






    La bataille de Vlaanderen, un véritable désastre pour l'alliance bourguignonne

     

    À partir de décembre 1450, les places fortes bourguignonnes commencèrent à tomber l'une après l'autre, affaiblissant l'ensemble bourguignon et son unique allié, les États Pontificaux. L'intervention du pape dans cette guerre avait mis en colère la reine Marguerite qui considérait que le pape devait rester neutre et être l'arbitre de la Chrétienté, et non un belligérant agressif défendant les intérêts de telle ou telle puissance. De nombreux membres du clergé anglais n'allaient jamais pardonner le pape pour son intervention dans ce conflit.
     






    L'Angleterre remporte les sièges de Namur et Vlaanderen, permettant aux troupes d'avancer

     

    Le pape fut forcé de capituler et renoncer à l'alliance avec la Bourgogne en mars 1451. Le même mois, le général Richard Plantagenet, qui avait mené les troupes lors de toutes les victoires anglaises pendant le conflit, mourrait dans une petite bataille face à 1 régiment bourguignon.
     



    http://i.imgur.com/WWaPqHE.png


    Les États Pontificaux signent la paix

     

    En septembre, la Bourgogne capitula finalement après avoir perdu bataille après bataille et place forte après place forte. Le duc de Bourgogne Philippe III fut forcé de rendre la province Barrois à la Provence, rendre la province de Picardie à l'Angleterre, payer et libérer les dépendances de Flandres, Brabant et Hollande. La ligue de Draguignan était dissoute, mais l'un des plus dangereux rivaux de l'Angleterre était écrasé. Le royaume tenait aussi sa vengeance pour le traité d'Arras, où Philippe avait abandonné l'Angleterre à son sort face aux armées du dauphin Charles de Valois. Toutefois, le royaume sortait épuisé de la guerre, avec très peu d'effectifs restants et une lassitude de guerre relativement basse, mais quand même importante.
     



    http://i.imgur.com/2XRAFll.png


    Paix avec la Bourgogne

     

    2 jours après la signature de la paix, les hérétiques lollards se soulevèrent dans deux provinces du royaume, dont la capitale Londres. Pour s'occuper des rebelles, un militaire, Archibald Hood fut promu général. Avançant trop lentement, il n'eut pas le temps d’empêcher les rebelles d'occuper Cornouailles, mais il écrasa les rebelles de cette province seulement quelques jours après son occupation, la délivrant ensuite rapidement. Ensuite, il défit facilement les rebelles qui assiégeaient la capitale.
     



    http://i.imgur.com/94kmLET.png


    Rébellion des lollards et promotion d'Archibald Hood

     

    Plus tard le même mois, un nouvel empereur du Saint-Empire fut élu, Franz Ier d'Autriche.
     



    http://i.imgur.com/fC7rK3S.png


    Élection de Franz Ier en tant qu'empereur

     

    Peu après, la France déclara une fois de plus la guerre, cette fois face à la Bretagne. 2 ans plus tard, en janvier 1453, la Bretagne accepta de signer la paix, perdant la moitié de ses provinces. Cette paix était assez honteuse pour la reine-régente, dont le mari avait promis au Parlement d'étudier les possibilités de relations diplomatiques, ce qui n'avait pas été fait. Enfin en 1451, une seconde coalition anti-bourguignonne menée par Gueldre déclara la guerre à la Bourgogne et Nevers.
     



    http://i.imgur.com/0yfw2rG.png http://i.imgur.com/aAiK49l.png


    Paix entre la Bretagne et la France Deuxième Coalition contre la Bourgogne

     

    Le 1 janvier 1452, des marchands Castillans partagèrent avec des Anglais pour la première fois une carte montrant la position exacte des îles Canaries et les alentours. Cette nouvelle intéressa certains Anglais très ambitieux, qui aimeraient que le roi tente d'envoyer des expéditions vers ces îles et peut-être même au-delà. La reine-régente refusa sous prétexte du manque de fonds et des dangers d'un tel voyage.
     



    http://i.imgur.com/QnrlbQg.png


    Carte avec les îles Canaries

     

    La même année, une seconde révolte contre le pouvoir royal éclata dans le Lincolnshire. Elle fut rapidement écrasée par le général Archibald Hood et l'armée d'Écosse.
     



    http://i.imgur.com/skd4wXl.png http://i.imgur.com/5NxlwuY.png


    Révolte des paysans dans le Lincolnshire Victoire de l'armée de l'Écosse

     

    En juin 1452, une alliance et un mariage royal furent effectués avec le Connacht qui dominait l'Irlande. Le but de Marguerite était de tenter d’étendre l'influence anglaise et éventuellement tenter de vassaliser Connacht pour pouvoir unifier l'île irlandaise sous le contrôle anglais.
     



    http://i.imgur.com/AOKQX2O.png


    Alliance avec Connacht en Irlande

     

    Suite à la chute de Byzance, de nombreux réfugiés de ce pays commencèrent à arriver dans les cours européens. La reine-régente, conseillée par des membres de la cour, décida de les accueillir ouvertement en Angleterre, ce qui renforça les connaissances du pays en matière culturelle et scientifique.
     



    http://i.imgur.com/z4J1TR2.png


    Arrivée de réfugiés byzantins

     

    En novembre 1453, suite aux retours de marins malades, la grippe toucha le port de Gwynedd en Pays de Galles. Le port fut mis en quarantaine pendant la durée de la grippe.
     



    http://i.imgur.com/5MTrDEc.png


    Grippe à Gwynedd

     

    L'année d'après, 1454, grâce à des documentaires légitimes, la revendication historique anglaise sur la province bourguignonne d'Artois fut prouvée et reconnue par les souverains d'Europe.
     



    http://i.imgur.com/AHvRuLC.png


    Preuve de la revendication historique

     

    Peu de temps après, un des conseillers du royaume en matière commerciale inventa une nouvelle méthode pour construire les marchés d'une façon plus efficace à l'échelle provinciale, ce qui allait pouvoir permettre de plus facilement construire ce genre de bâtiment à travers le royaume.
     



    http://i.imgur.com/jObYALu.png


    Le rapport du conseiller

     

    Finalement, voici la situation politique des possessions anglaises en début de janvier 1455, date de la session parlementaire de 1455 :
     



    http://i.imgur.com/wyPkwsO.png
     


    Il y a un petit problème avec les images dans le chapitre, mais j’espère que ce n'est pas trop grave. Après si cela duré c'était à cause de petits problèmes de mon côté, donc le chapitre n'est pas aussi complet que prévu et certaines parties peuvent être un peu bizarres. Je vais essayer d'améliorer ma façon d'écrire les chapitres pour la prochaine fois!
     
    Inauguration du Parlement de 1455
     
    Notes :
    1 Je ne sais pas pourquoi, mais le jeu a changé les terres. Le seul changement de mon côté est l'ajout de la Pléiade
  5. Loup
    Le mandat du Bürgermeister Albrecht Falkenberg (1444-1452)

     

    Le 11 novembre 1444, un nouvel homme prenait place à la tête de la petite cité libre d'Aix-la-Chapelle. Cet homme, c'était Albrecht Falkenberg, qui avec son élection avait réussi à imposer sa puissante famille en tant que la première la cité. Et cette cité d'Aix-la-Chapelle, ce n'était pas une cité libre du SERG comme les autres ! Non, c'était l'ancienne capitale de l'empire carolingien à l'époque de Charlemagne et son fils Louis le Pieux. Falkenberg pouvait donc se considérer comme l'un des successeurs de la prestigieuse lignée impériale carolingienne. Mais pour le moment, cela ne l'intéressait pas, car s'il était élu, ce n'était pas pour des rêveries inutiles, non, c'était pour en profiter d'un maximum et enrichir sa famille d'abord, ensuite voir les possibilités diplomatiques.
     







    La situation politique en début de mandat

     

    Le budget de la cité était plus ou moins équilibré, laissant un petit profit.
     







    Le budget de la cité libre

     

    La politique étrangère d'Albrecht était simple et efficace, s'allier avec ceux qui étaient d'accord avec sa politique, ou s'allier avec les puissants. C'est pour cela que l'amélioration des relations avec l’empereur, l'Autriche, était logique, et aussi une alliance avec Cologne.
     





     

    Un ennemi de la cité était Trèves, donc Albrecht ordonna la fabrication de revendication sur une de ses provinces, Coblence. Avec la fabrication de cette revendication, Aix-la-Chapelle disposait désormais d'un casus belli valide pour pouvoir attaquer Trèves.
     





     

    Puisqu'une guerre éventuelle demande une armée suffisante, le bürgermeister de la ville ordonna le recrutement de deux nouveaux régiments d'infanterie.
     




     

    Puis, il décida de soutenir la réforme impériale, centralisant l'empire, mais donnant aussi de nombreux avantages pour les membres.
     




     

    Comme un conflit avec Trèves semblait de plus en plus inévitable, Albrecht décida d'établir une autre alliance, avec le Brunswick.
     

     
    Ensuite, avec pour raison les revendications « ancestrales » de la cité d'Aix-la-Chapelle sur la province de Coblence, Falkenberg déclara la guerre à Trèves.
     






    Début du conflit qui allait opposer Trèves et Aix-la-Chapelle

     

    À cause du fait qu'il n'y avait pas de militaire capable dans la cité, et que les autres membres de la famille Falkenberg étaient trop peureux, Albrecht prit la tête de l'armée aixoise engagée dans le conflit. Grâce à son courage et habilité militaire, il réussit à emporter de nombreuses batailles face à Trèves et ses trois alliés, Hesse, Ansbach et l'Alsace.
     






    Les succès militaires d'Albrecht

     

    Cependant, avec pour cause une défaite des troupes aixoises et leurs alliés, Nassau et Cologne et la perte du progrès d'un siège, Albrecht décida de conclure une paix, qui, au grand mécontentement des habitants d'Aix-la-Chapelle était plus ou moins favorable pour Trèves.
     






    La "victoire" face à Trèves

    Néanmoins, Albrech Falkenberg réussit à se faire réélire aux élections de 1448.
     
     
     
     



    Les élections de 1448
     

    Pour continuer son ancienne politique étrangère, il décida de conclure une alliance avec le Palatinat, l'un des électeurs du SERG.






    L'alliance avec le puissant électeur du Palatinat

     

    Finalement, il dût démissionner à cause de ses nombreuses crampes au ventre, et laissa sa place à son frère cadet, Gottschalk Falkenberg, dès lors nommé Gottschalk « le Fou » par les chroniques de la cité. Le bürgermeister a démissionné, vive le bürgermeister !
     






    Élection du nouveau bürgermeister, Gottschalk

  6. Loup
    Chapitre 1 – 1444

     

    En 1444, date de l'ouverture de la session du parlement, suite à la trêve de Tours en fin de mai, la situation Anglaise est très vulnérable, et Henri VI, roi d'Angleterre et prétendant au trône de France, veut stabiliser la situation des possessions insulaires pour pouvoir terminer la Guerre de Cent Ans, au détriment des possessions continentales. Cependant, comme il est un roi bienveillant, pour ne pas fâcher trop la faction militariste de la cour et du Parlement, qui espère toujours gagner la guerre après la fin de cette trêve temporaire, il accepte de préserver le statu quo pour le moment.
     
    Voici cependant la situation de ce faible et instable royaume qui peine à sortir de la période médiale et forger son identité nationale le 11 novembre 1444.
     
    Comme vous pouvez voir, le royaume est loin d’atteindre la situation lors du traité de Brétigny sous le roi Édouard III ou le traité de Troyes sous le père du roi actuel, Henri V. Le territoire anglais est, en outre de l'Angleterre et le Pays de Galles, composé du duché d'Aquitaine (provinces de Gascogne et de Labourd), du duché de Normandie (provinces de Caux et de Normandie), Calais et une province en Irlande, Meath.
     







    La situation politique

     

    Le roi d'Angleterre, Henri VI, qui règne maintenant depuis 22 ans, n'a pas d'héritier direct, ce qui laisse le champ libre aux nobles et autres branches cadettes de la famille royale de tenter de s'imposer. La faiblesse du roi est évidente, renforçant le pouvoir du Parlement et la haute noblesse. L'Angleterre dispose d'un type de gouvernement unique en Europe, avec comme base la Magna Carta et le Parlement. Le roi ne dispose pas encore de conseiller principal pour les affaires militaires, administratives ou diplomatiques, mais beaucoup doutent de sa capacité à diriger le pays pendant ses périodes de folie, et préféraient voir un noble puissant ou un conseiller l'aider. L’intérêt national choisi par le roi est militaire, pour tenter d’apaiser la faction militaire1.
     







    Le roi anglais et ses intérêts

     

    La situation diplomatique du royaume est fragile, et alors que la plupart pensent que le stade final de la Guerre de Cent Ans va bientôt débuter et que le roi semble prêt à céder les possessions du continent pour avoir la paix, certains osent encore espérer une victoire. Une chose est cependant certaine pour tous, et c'est que le royaume d'Angleterre a besoin de nouveaux alliés pour renforcer sa position et aussi mieux pouvoir se défendre face à ces nombreux ennemis. Pour le moment, l'unique allié du royaume est le Portugal. Les rivaux sont deux, la France et la Bourgogne2.
     







    La situation diplomatique anglaise et ses cassus belli

     

    Pour mieux comprendre la situation européenne en cette fin de 1444, voici un petit approfondi concernant les différents royaumes puissants de l'entourage français/anglais.
     
    D'abord la Castille, qui pourrait être un bon allié pour garantir la sécurité du duché d'Aquitaine au sud face à la France. La Castille est puissante et amicale, et semble dominer la péninsule ibérique.
     







    La Castille et ses provinces

     

    Ensuite, un autre royaume de la péninsule ibérique qui est un allié potentiel face à la France, le royaume d'Aragon. L'Aragon est un peu plus faible que la Castille3, mais il est plus hostile envers la France et possède Naples en tant qu'union personnelle.
     







    L'Aragon et ses provinces

     

    Puis, le duché de Savoie qui est amicale envers l'Angleterre et possède un vassal, Montferrat. C'est l'un des ensembles les plus puissants de l'Italie du Nord qui pourrait aider à défendre contre la France et la Bourgogne.
     







    La Savoie et ses provinces

     

    Un très puissant allié potentiel pour le royaume est le duché d'Autriche, empereur du SERG qu'elle domine. L'Autriche n'aime ni la France ou la Bourgogne et protège ses territoires et le SERG avec une grande armée.
     







    L'Autriche et ses provinces

     

    Une autre possibilité diplomatique, plus indirecte, est de tenter de vassaliser un des états irlandais diplomatiquement, pour ensuite pouvoir unifier l'île sous le contrôle anglais. Munster est l'état qui est le plus amical.
     







    Les états Irlandais

     

    Il n'y a pas que des alliés potentiels, et pour certains un conflit avec l'un des deux rivaux du royaume semble inévitable. Voici les provinces qui sont considérées comme des territoires qui appartiennent de droit au royaume, mais que ses ennemis contrôlent, ce qui pénalise le prestige.
     





     

    Un royaume qui est hostile à l'Angleterre mais qui reste assez faible est l'Écosse. Ce royaume est défendu par la France par l'ancienne Auld Alliance. En fabriquant une revendication, c'est possible de l'attaquer.
     





     

    Le plus puissant et grand ennemi est le royaume de France. Pendant plus de cent ans, les deux royaumes ont été en conflit, mais en ce moment, alors que la trêve de Tours est en place, la guerre semble perdue pour les Anglais. Alors que Charles VII réorganise l'armée française pour la rendre encore plus puissante, le roi d'Angleterre n'est plus trop intéressé par le conflit que son père avait été en passe de gagner. Le roi en personne est l'un des principaux défenseurs de la trêve qui est actuellement en cours, alors que les militaristes l'accusent d'abandonner la revendication sur le royaume de France pour lequel il a été couronné Paris.
     





     

    Le troisième ennemi évident du royaume est la Bourgogne. Depuis le traité d'Arras, la Bourgogne n'est plus du côté Anglais dans la guerre de Cent Ans et est depuis de plus en plus hostile. Le duc de Bourgogne est puissant, et avec son vassal Nevers et diverses possessions, il arrive à rassembler une imposante force armée.
     





     

    La situation économique du royaume n'est pas terrible, mais une petite réserve existe dans les coffres. Londres est la province anglaise la plus riche, mais les possessions continentales apportent un peu de revenu. Le pillage continuel en temps de guerre pénalise lourdement cette économie fragile.
     





     

    Pour le commerce, l'Angleterre se débrouille bien et domine le nœud de la Manche. Les marchands anglais profitent bien de la trêve de Tours.
     





     

    Le roi, très pieux, ambitionne d'améliorer les relations avec les États Pontificaux pour avoir un meilleur contact avec le pape de Rome, et éviter des schismes ou anti-papes.
     





     

    Le royaume est, malgré toute les guerres et misères, assez stable avec très peu d'agitation. Cependant, la situation dynastique est alarmante, et si le roi n’arrive pas à avoir un héritier, une guerre civile risque de se déclencher.
     





     

    La carte religieuse du royaume est dominée par le catholicisme, et l'Angleterre possède pour l'instant très peu d'influence chez le pape, mais est l'un des états qui disposent d'un cardinal.
     





     

    Militairement, le royaume est faible, mais il dispose d'une limite d'effectifs terrestres une des plus élevées d'Europe. Le meilleur général est Richard Plantagenêt. D'un point de vue naval, l'Angleterre possède la flotte la plus imposante d'Europe avec de nombreux vaisseaux lourds. Il y a six forts à travers le royaume, tous actifs et défendant les frontières. Le fort le plus important est celui de Londres.
     





     

    Puis finalement, la situation du SERG, qui reste en cette fin de la période médiévale un ensemble d'états relativement puisant face aux attaquants externes.
     







    Le SERG avec limites, l'empereur, les cités libre et les électeurs

     

    Voici le premier chapitre! Pour la situation diplomatique, c'était un peu bête de choisir la vue de province à la place de l'écran, mais bon.
     
    Inauguration du Parlement de 1444
     
    Notes :
    1C'est le côté RP sans vous consulter, sinon comme roi, j'aurai choisi diplomatique et c'était celui par défaut.
    2J'ai nommé les deux en tant que mes rivaux, sinon c'est un peu ridicule, et de toute façon il va y avoir de la friction.
    3Depuis la 1.12, il est plus fort et mieux défendu.
  7. Loup
    Introduction - L'histoire anglaise

     
    Les terres que nous connaissions comme l’Angleterre en 1444 étaient déjà habitées avant que les Îles Britanniques deviennent des îles, et que l'Angleterre se sépare de la terre ferme. Ceux qui habitèrent ces terres les cultivaient et construisaient des simples maisons. Un monument célèbre de cette période est Stonehenge, un énorme travail avec les moyens limites de l'époque. Cependant, les îles furent longtemps marquées par des invasions successives en provenance du continent, et de différents peuples voulant profiter des nombreuses richesses de l'île.






    Stonehenge

    Une des civilisations qui marqua le plus l'Angleterre pendant la période pré-romaine est celle des Celtes. Ils traversèrent la Manche par vagues successives, et s’installèrent sur l’île de Grande-Bretagne, pour plus ou moins la dominer jusqu'à l’arrivée des Romains. Les Celtes étaient doués pour manier le fer. Ils construisirent à travers l'Angleterre de nombreux petits forts en terre, qui purent les protéger face aux nombreux dangers de la période pré-romaine. Ceux qui vivaient en Angleterre avaient de nombreuses coutumes et traditions particulières, comme les druides ou différentes fêtes, qui ressemblaient pour la plupart à celles des Celtes installés en Gaule à la même époque. La langue principale parlée en Angleterre à cette époque était le brittonique. Grâce à leurs liens culturels avec le continent, ils pouvaient faire du commerce avec les peuples Celtes de l’autre côté de la Manche.
     

    Tout cela changea avec la nouvelle grande invasion, celle des Romains. La première invasion romaine des Îles Britanniques était sous la direction de César en 55 avant notre ère, mais elle ne réussit pas à établir durablement des territoires sous le contrôle des Romains. La véritable invasion allait venir plus tard, en 43, sous l'empereur Claudius. Avec des stratégies romaines, et l'établissement d'une base dans ce qui est aujourd'hui le comté de Kent, les Romains réussirent à conquérir les petites tribus Celtes divisées. Les Romains purent ensuite rester sur l'île pendant quasiment 400 ans. Progressivement, ils arrivèrent à romaniser une partie de la population plus riche à l'aide du commerce méditerranéen fait avec reste du monde Romain, de la Pax Romana et de cette relative prospérité. Pour faire face aux attaques des Pictes et Celtes du nord, de grands dispositifs de défense furent construit, dont le mur d'Hadrien et celui d'Antonin. À travers le sud de l'Angleterre, les Romains construisirent des routes, des villes et structurèrent une administration romaine. La religion chrétienne et son église, allaient plus tard, malgré le fait que la romanisation n'allait pas vraiment s'accomplir, réussir à donner une certaine influence aux Romains.
     





    L'empereur Honorius

     
    La domination romaine sur l’île se termina en 410, avec une célèbre lettre écrite par l’empereur Honorius qui expliquait aux villes de l'ancienne Bretagne romaine qu'elles devaient maintenant se défendre elle-même. De nombreux peuples germaniques envahirent ensuite l'île, dont les Jutes, les Angles et les Saxons. Ces peuples allaient après une longue période d'instabilité et de conflit, se convertir à la religion chrétienne et créer la culture Anglo-Saxonne. Plusieurs petits royaumes anglo-saxons s'établirent à travers l’Angleterre, dont le Wessex, la Mercie et la Northumbrie.
     
    L'invasion suivante fut celle des Vikings du Danemark et de Norvège qui vinrent à partir de 789 pour piller les côtes des îles et tenter de s'établir (Jorvik, Danelag) dans de nombreux territoires. Un roi célèbre de cette période fut Alfred le Grand de Wessex qui réussi à fortifier les côtes anglaises et repousser les Vikings à multiples reprises. Les périodes d'invasions et de troubles liés aux Vikings se terminèrent après l'an 1000, suite à la fin de la domination maritime de ce peuple et leur conversion au christianisme.
     
    Cependant, la dernière invasion en date de l'Angleterre, et celle qui impacte toujours le pays en 1444, est liée au destin des Vikings. En effet, le viking Rollon avait, suite à un traité avec le roi de France Charles le Simple, reçut la Normandie en tant que fief héréditaire. Les Normands stabilisèrent le duché à partir de cette région côtière et le fortifièrent, créant l'un des plus puissants duchés de France. Ces mêmes Normands, menés par Guillaume le Conquérant envahirent le royaume d'Angleterre du roi Anglo-Saxon Harold Godwinson en 1066. Grâce à la victoire de Hastings la même année, Guillaume devint le roi d'Angleterre, tout en restant duc de Normandie et vassal du roi de France.






    Guillaume le Conquérant

     

    La noblesse normande domina ensuite, souvent en conflit avec les Anglo-Saxons, la scène politique anglaise pendant la période médiévale. Les rois de la dynastie Normande de Guillaume se succédèrent sur le trône, et suite au mariage entre la fille héritière Mathilde du roi Henri I avec Geoffroy Plantagenêt, et au mariage du fils de celui-ci (Henri II) avec la duchesse d'Aquitaine, les rois d'Angleterre allaient se retrouver à la tête d'un impressionnant domaine de territoires, appelé "l’empire Plantagenêt"






    L'empire Plantagenêt

     
    Les deux fils de Henri II perdirent petit à petit l’emprise sur les domaines français de l'empire face au plus en plus puissant roi de France Philippe Auguste. D'abord, l’aîné, le roi Richard Cœur de Lion s’engagea dans une croisade, laissant son frère Jean sans Terre s'occuper du royaume dans un très mauvais état. Ensuite, Richard fut capturé sur son chemin retour, et ce qui força le royaume de payer une lourde rançon. Finalement, le roi de retour de sa capture fut tué par une arbalète en assiégeant un château dans le Limousin, laissant le royaume à son frère Jean, qui fut obligé de céder la Normandie au roi de France, et ensuite dut faire face à une guerre contre les barons à cause de sa politique impopulaire. Forcé de trouver un accord, Jean signa une « traité » qui devint la Magna Carta, véritable charte fondatrice du royaume, garantissant les libertés individuelles.
     
    Ce n'est pas avant le début de la Guerre de Cent Ans pour le trône de France sous Édouard III que le royaume se réaffirma comme l'un des plus puissants ensembles de l'Europe. Édouard III était petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, mais il fut évincé du trône de France au profit de Philippe VI sous prétexte de la loi salique. Ce conflit, et celui de l'hommage pour l'Aquitaine qu’Édouard avait refusé et celui de la Flandre rebelle, débuta la première phase de la Guerre de Cents Ans. Grâce au soutien de son fils, le Prince Noir, et ses nombreuses chevauchés victorieuses, le roi d'Angleterre signa le traité de Brétigny après les victoires anglaises de Crécy et Poitiers :




    Les premières phases de la Guerre de Cents Ans La France après le traité de Brétigny
     
    Le roi Charles V de France arrivera cependant à renverser la situation, et entreprendre des reconquêtes du territoire perdu suite à la paix de Brétigny. Cependant, son fils Charles VI de France avait seulement 12 ans à la mort du roi, ce qui imposa une régence dont les oncles du nouveau roi prirent le contrôle. À cause des nombreux troubles et révoltes qui marquèrent alors le royaume d'Angleterre de Richard II, puis sa destitution et le couronnement de son cousin Henri IV de Lancastre, l'Angleterre n'arrivera pas à exploiter la situation. La folie de Charles VI et la guerre civile entre les armagnacs et bourguignons en France permettent cependant au roi Henri V de s'imposer lors de la bataille d'Azincourt, et d'être nommé héritier du royaume au traité de Troyes, en déshéritant le dauphin Charles. Suite à sa mort, son fils devient le roi d'Angleterre à l'âge de 9 mois.
     



    Reconquête de Charles V La situation après le Traité de Troyes
     
    Petit à petit, les Français arrivèrent à reprendre les terres en rompant le siège d'Orléans où le dauphin Charles bénéficie d'un aide inattendu de Jeanne d'Arc, une pucelle dévouée à la case du roi. Les victoires françaises enchaînent et permettent au roi de France Charles VII de se couronner à Reims, puis de conclure la trêve de Tours en 1444 avec l'Angleterre.
     

     
    Voici l'introduction. Il y a eu un petit problème technique, mais j’espère que c'est maintenant la bonne version de l'introduction!
  8. Loup
    Projets - J'ai failli attendre: les Constructions





    Comme vous le savez surement déjà, une partie du plan pour le module "J'ai failli attendre" est l'ajout de différents palais, châteaux et constructions historique. Ces palais vont fonctionner comme les décisions de la vanille pour construire Versailles ou Saint-Pétersbourg, avec une décision, puis plusieurs événements avec des malus ou bonus pendant la construction et finalement un bonus permanent. Par la suite, le bâtiment pourra enclencher plusieurs événements potentiels, ajoutant de l'immersion pour votre pays, sans pour autant vous forcer de jouer le jeu d'une certaine façon . Avec l'aide de LARS et Lunarc dans notre discussion, j'ai donc fait une liste de différentes constructions intéressantes et potentielles. Au fur à mesure, cette liste va être étendue et peut-être même changée, mais c'est déjà un bon début:

    Schönbrunn pour l'Autriche
    Hofburg pour l'Autriche (embellir style rococo, modifications au bâtiment déjà existant avant le début du jeu)
    Versailles pour la France (modifications à la décision déjà existante dans la vanille)
    Châteaux de la Loire pour la France
    Sans-Soucis pour le Brandebourg/la Prusse
    Charlottenburg pour le Brandebourg/la Prusse
    Buckingham pour l'Angleterre/Royaume-Uni
    Windsor pour l'Angleterre/Royaume-Uni (embellir style baroque, modifications au bâtiment déjà existant avant le début du jeu)
    Palais d'Orient pour la Castille/l'Espagne
    Palais de Madrid pour la Castille/l'Espagne (après l'incendie de l'Alcazar)
    Saint-Pétersbourg pour la Moscovie/Russie (modifications à la décision déjà existante dans la vanille)
    Kremlin pour la Moscovie/Russie (modifications au bâtiment déjà existant avant le début du jeu)
    Topkapı pour les Ottomans
    Sainte-Sophie pour les Ottomans
    Istanbul pour les Ottomans
    Château de Stockholm pour la Suède (après l'incendie du châteaux de Tre Kronor)
    Palais d'Été pour les Qings/Mandchous
    Mudken pour les Qings/Mandchous
    Reconstruction de Lisbonne pour le Portugal (après le tremblement de terre de Lisbonne)
    Wilanów pour la Pologne/République des Deux-Nations

    ​Certaines décisions vont demander un certain style, un certain événement ou ne seront uniquement disponibles pour les parties débutées plus tard. Si vous avez des suggestions ou idées pour d'autres palais, ou connaissez des palais plus importants pour les mêmes pays, n'hésitez pas à les partager dans le sujet!
    Source : [MOD] Virtus Unita Fortior
  9. Loup
    Loup présente avec une collaboration partielle et éventuelle de Lunarc et LARS (et vos suggestions):


    VIRTUS UNITA FORTIOR

    Ce nouveau mod, Virtus Unita Fortior (la devise "l'union fait la force" en latin) est un projet modulaire pour EU4 en développement. Son but est double, d'un coté une immersion pour les monarques et pays de l'époque et de l'autre, une historicité avec des ajouts de provinces et extensions de systèmes déjà existants. Pour moi, quand j'ai débuté mon projet en octobre l'année dernière nommé "à la cour de Versailles du roi" je trouvais principalement que l'immersion manquait au jeu. Mais en jouant au jeu ces derniers temps, le manque d'historicité est devenu assez évident. Avec cette idée en tête et ce nouveau nom, je compte aller un peu plus loin et m'inspirer de ce que Panthéon fait déjà en l'utilisant comme base.


    Ad Gloriam


    Module moyen centré autour de l'historicité, qui n'hésite pas à ajouter des provinces ou modifier les aspects de base du jeu. Prévu pour le moment: Lucca, Montferrat, Géneve, une transition Florence Toscane, des événements pour les vassaux bourguignons et de nombreuses corrections de provinces. Au long terme j'aimerais bien regarder l'IA et modifier entre autre la colonisation. Utilise la carte de base de Typus Orbis Terrarum par bizarcasm, la traduction ameliorée de la Pléiade par Elfryc et bien d'autres et mod francais Panthéon par elryck, LARS et Wiggins pour des changements historiques.


    J'ai failli attendre


    Module petit centré autour de l'immersion, avec la cour (et autres) des souverains en Europe pour rendre le jeu plus intéressant entre deux guerres. Prévu pour le moment: ajout de nombreux événements consacrés à la vie de cour, les régences, des décisions et bien plus. Il sera principalement centré autour de l'Europe, mais peut-être également la cour Ottomane. Comme le titre vous le dit, la période de Louis XIV sera également primordiale, mais tout concernant les cours européennes m'intéresse quand même. Au long terme j'aimerais bien revisiter les souverains en ajoutant des traits. Pour la compatibilité, il devrait être compatible avec les autres mods du forum et bien d'autres. Je compte faire une liste des suggestions déjà existantes et des plans.


    Si vous avez des suggestions ou voulez m'aider concernant un des mods, n'hésitez pas à les partager dans le sujet!

    Source : %5BMOD%5D Virtus Unita Fortior
  10. Loup
    Projets - J'ai failli attendre


    Voici une liste de vos suggestions (et oui, ceux qui m'ont suivi pour QlMaAuS chez Paradox savent que j'aime faire des listes):
    des décisions pour construire des palais historiques (http://forum.reseau-js.com/topic/91308-mod-virtus-unita-fortior/?p=1052714153)
    des événements pour de l'interattraction avec d'autres cours
    des factions pour la monarchie Noblesse/Clergé/Bourgeoisie (états généraux)
    des factions spécifiques pour l'Europe de l'Est Traditionalistes/Ocidentalistes
    système d'enrichissement des spéculateurs en cas de disette
    système whig/tory pour le Royaume-Uni
    des cercles impériales dans le SERG
    refonte des révolutions & restaurations (idée du Loup)
    amélioration des révolutions et révoltes majeures (PM)
    amélioration des catastrophes, guerre civile avec des événements (PM)
    régences et catastrophes (PM)


    Chaque suggestion va être considérée, comparée et probablement ajoutée! C'est donc ma petite "liste" pour le mod "J'ai failli attendre".
    Source : [MOD] Virtus Unita Fortior
  11. Loup
    Le règne du comte Abelard de Tarente (1066-1068)
    En septembre 1066, les Normands venaient tout juste de s’établir en Italie du Sud (depuis les années 1030), mais personne en Europe ne doutait de leurs ambitions. La maison d'Hauteville régnait sur une bonne partie du sud de la péninsule et Robert Guiscard était le plus puissant d'entre eux avec les titres de duc de Calabre et d'Apulie et de nombreux enfants.

    Le duc Robert Guiscard d'Apulie et de Calabre
    Notre personnage Abelard de Tarente, avec lequel débute cette partie commune, était le neveu de ce vieil homme. Aussi ambitieux que son oncle, il s'était déjà révolté de multiples fois contre l'autorité de celui-ci pendant les années précédentes. Il ne comptait donc pas jeter l'éponge avant d'avoir revendiqué et conquérit les deux duchés du duc Robert Guiscard qu'ils lui revenaient de droit selon lui. Mauvais diplomate mais relativement bon guerrier et surtout très envieux, il était en septembre 1066 prêt à se relancer le plus tôt possible dans une guerre pour prendre les deux duchés. (Note: Non, je ne savais pas qu'il possédait ces revendications )

    Le comte Abelard de Tarente
    Sans fils, le comte Abelard décida d'abord de se marier avec une princesse danoise de la dynastie royale Estrid dont le père était célèbre à travers toute l'Europe pour ses nombreux enfants.

    La jeune princesse Sigrid de Danemark
    Pour pouvoir réaliser la conquête des possessions normandes de son oncle le duc Robert Guiscard, il lui fallait du soutien parmi le reste de la noblesse normande et c'est pour cela que notre comte allait en septembre former une faction pour se placer à la tête du duché d'Apulie.

    En début de février, voyant une occasion pour se rebeller et prendre le titre ducal, Abelard allait prendre une décision qui allait avoir un impact majeur sur le reste de son règne. Alors que le duc Robert Guiscard (~3300 hommes), était parti combattre les Sarrasins (~3400 hommes) de l’île sicilienne en soutien de la république d'Amalfi et était aussi en guerre contre les Vénitiens, le comte de Tarente lança un ultimatum à son oncle et recruta des mercenaires avec de l'argent partiellement emprunté aux riches marchands juifs. Le duc Robert refusa de céder le titre, ce fut la guerre et le comte Abelard commença à envahir le territoire Apulien du puissant duc.

    La guerre tourna rapidement en faveur du comte de Tarente qui remporta de nombreuses victoires avec ses mercenaires et troupes Tarentaises face aux ennemis Apuliens et leurs alliés de Salerne et Amalfi. En fin août 1067, pour des raisons inconnues jusqua ce jour, Robert Guiscard abdiqua du titre de duc d'Apulie en faveur du frère cadet d'Abelard, Herman. Furieux de cet événement qui mit fin à sa guerre contre Robert, le comte Abelard décida alors de déclarer la guerre à son propre frère! Il reçut le soutien moral et puis militaire inattendu de ce premier qui rejoignit la guerre un peu plus tard.

    Combattant et menant personnellement ses troupes contre ses ennemis, le comte de Tarente subit une grave blessure sur le champ de bataille en novembre, mais refusa d'abandonner, étant pour le moment victorieux dans son combat pour prendre le duché d'Apulie de son frère.

    En avril 1068, le duc ennemi Herman réussit à cerner son frère le comte Abelard pour une deuxième fois dans une bataille que ce dernier était en passe de gagner. Cependant, il fut retrouvé mort sur le champ de bataille par ses soldats qui acclamèrent tout de suite l'autre frère d'Abelard et d'Herman, Richard, qui devint comte de Tarente et hérita de toutes les guerres de ce comté.

    Un brave jeune homme mémorable parmi la maison des illustres Hauteville! Vive le nouveau comte Richard de Tarente!


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